Le livre est très court. 135 pages dans sa version poche avec une police d'écriture très grosse et de nombreux espaces blanc. On se situe entre le nouvelle et le roman.
L'histoire est originale. Une dame se présente un soir dans un commissariat avec une valise. Son mari est mort il y a 10 ans jour pour jour. L'enquête à l'époque avait conclus à un suicide. Elle vient ce soir là révéler que c'est elle qui l'a tué. Elle a jusqu'à minuit pour convaincre le policier d'accepter de l'écrouer pour meurtre. Passé ce délai, il y aura prescription. Le policier, revenant sur l'affaire constate que le mari de cette dame la battait et lui menait une vie d'enfer. Il v donc tout faire pour gagner du temps et éviter de prendre sa déposition à temps.
C'est le monde à l'envers. Un coupable qui veut se rendre et un policier qui veut qu'elle abandonne.
Le style est assez direct et malgré la taille du roman, on se lie assez facilement aux personnages. L'ambiance du commissariat, les défauts du policier et la fragilité de la criminelle font naitre une sorte de connivence naturelle entre les personnages. Mais pour ma part, je suis resté sur ma faim. Un développement beaucoup plus long, une étude plus approfondie des personnages et surtout de leurs passés respectifs auraient à mon goût été plus indiqués.
Je suis également un peu déçu par la fin du roman. Mais attention, je trouve que le livre est plutôt bon tout de même et qu'il faut le lire si on vous le prête. Mais de là à aller l'acheter...
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