J'ai fait la connaissance de Julian Barnes comme tout le monde en lisant "Love, etc..." ( pour lequel il a obtenu le Fémina étranger ) et "Dix ans après", deux romans sympathiques, ayant tous les deux connus le succès commercial, mais pas tout à fait des chefs d'œuvres à posséder coute que coute.lundi 29 décembre 2008
"Arthur et Georges", de Julian Barnes.
J'ai fait la connaissance de Julian Barnes comme tout le monde en lisant "Love, etc..." ( pour lequel il a obtenu le Fémina étranger ) et "Dix ans après", deux romans sympathiques, ayant tous les deux connus le succès commercial, mais pas tout à fait des chefs d'œuvres à posséder coute que coute.samedi 27 décembre 2008
"Assassins", de Philippe Djian.
On ne peut pas dire que je sois un grand connaisseur de l'œuvre de Philippe Djian. En fait, je n'ai lu que son roman "Impuretés". Et j'avais beaucoup aimé. Donc je me suis racheté deux ou trois autres livres de lui. Dont "Assassins".lundi 15 décembre 2008
"Disgrâce", de John Maxwell Coetzee.
Honte sur moi ! Je n'avais jamais lu de romans de John Coetzee malgré des "états de service" impressionnants : deux fois le prix Bookers, prix Fémina étranger, prix Nobel de littérature pour les plus connus. Et pourtant, malgré le fait que je connaissais son pédigrée, je ne sais pas... pas attiré... Bon je me suis donc lancé dans son roman "Disgrâce" afin de remédier à cet oubli.Le roman "Disgrâce" a pour personnage central David Lurie, professeur à l'université du Cap. Divorcé, la cinquantaine, encore bien conservé, David s'est organisé une vie assez monotone entre sa vie professionnelle pour laquelle il ne sent aucun talent particulier et sa vie de célibataire, agrémentée très régulièrement d'une relation sexuelle avec des prostituées.
"Le temps où nous chantions", de Richard Powers.
Encore une découverte, et de nouveau un cadeau de ma maman ( Depuis qu'elle est à la retraite, les rôles sont inversés, c'est elle qui me fait découvrir des livres ). Richard Powers est un écrivain américain né en 1957 dans l'Illinois. Il a commencer à publier en 1985. "Le temps où nous chantions" est son 8 ème roman, publié en 2003 aux États-Unis. Le deuxième, seulement, traduit en langue française."Use Your Illusions I", de Guns N' Roses.
En 1987, le groupe américain Guns n' Roses sort un album, "Appetite for Destruction". Album enregistré pratiquement live en studio, violent, complet. C'est un succès planétaire, alors que le groupe ne bénéficie d'aucun support médiatique. Au lycée, tout le monde écoutait cet album (comme Nirvana ou rage against the machine plus tard...).Un double ! 2h30 de musique d'un coup !

Après ce disque, le groupe sortira un album de reprises punk, "The spaghetti incident" (d'ailleurs enregistré en même temps que "Use your illusions") et se disloquera ensuite. Slash créant dans un premier temps un groupe ("slash's snakepit"), Duff sortant de son coté un album solo magnifique ("Believe in me"), puis un groupe sans Axl Rose verra le jour : "Velvet Revolver". Pathétique ! Comme le nom du groupe le préfigurait.
Non. Le vrai retour des Guns se fera en novembre 2008 quand Axl Rose sort enfin l'album "Chinese Democracy".
"Use Your Illusions II", de Guns N' Roses.
Après l'article que j'ai laissé sur "Use your illusions part I" (voir un peu plus haut ), je ne reviendrai pas sur la naissance de ces deux albums.
C'est vraiment un album qui a marqué son temps. A part avec quelques albums de Marillion ou de Led Zep, je n'avais jamais ressenti ça. Vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est du génie. C'est la rencontre de virtuoses à leur sommet. Quelles compositions !!!
"La Route Du Retour", de Jim Harrison.
"La route du Retour", de Jim Harrison est la suite du roman "Dalva" ( voir quelques lignes plus bas dans le blog ). Malgré tout, ces deux livres peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre sans aucun problème."Petits suicides entre amis", d'Arto Paasilinna
Ne connaissant pas encore cet écrivain, j'ai acheté son roman "petits suicides entre amis" un peu au hasard (comme souvent) et un peu aussi grâce au titre. Arto Paasilinna est né en 1942 en Laponie finlandaise et a déjà quelques romans à son actif."Dalva", de Jim Harrison.
Jim Harrison est un écrivain, poète et journaliste américain né en 1937 dans le Michigan. Après des débuts difficiles, il connait le succès avec "Les légendes d'automne", qui sera adapté au cinéma avec Brad Pitt et Anthony Hopkins notamment."Le Livre De Joe", de Jonathan Tropper.
Je ne connaissais pas Jonathan Tropper il y a une semaine. Ou alors, j'en avais peut-être entendu parler mais je n'ai jamais retenu son nom. C'est ma petite maman qui m'a amené ce livre. Toujours avide de découvrir de nouveaux auteurs, j'attaque illico ce roman de 400 pages, sans à priori et sans me renseigner sur l'auteur. Je signale d'ailleurs qu'il n'y que très peu d'éléments sur sa vie disponibles sur internet. Il est absent de Wikipedia versions française et anglaise !mercredi 26 novembre 2008
"La bonté : mode d'emploi", de Nick Hornby
Nick Hornby est un écrivain anglais né en 1957. Il connait le succès dès son premier roman : "carton jaune". Depuis chacun de ses livres est un best-seller outre-manche et certains sont même adaptés au cinéma. Passionné de musique et de football ( fan de l'équipe d'Arsenal ), ses romans ont souvent ces deux loisirs comme toile de fond ( "carton jaune", "Haute fidélité", "31 songs" ).samedi 19 juillet 2008
"Brooklyn Follies", de Paul Auster
Avec un titre pareil, ce livre ne pouvait être écrit que par Paul Auster, tant son amour et son attachement pour la ville de New-York et en particulier pour Brooklyn sont forts. Comme dans nombreux de ses romans, l'action s'y déroule presque entièrement, à la veille des attentats du 11 septembre 2001.jeudi 17 juillet 2008
"Les racines du mal", Maurice G. Dantec
mercredi 11 juin 2008
"The Salterton trilogy", Robertson Davies
Autant être franc avec vous, cette critique de livre sera complètement objective et favorable car nous voici en présence de mon auteur préféré : Robertson Davies. Voilà un des écrivains anglo-saxons ( Il est né dans l'Ontario, au Canada ) les plus fabuleux de son époque malgré la relative méconnaissance du public français pour son œuvre.jeudi 29 mai 2008
vendredi 23 mai 2008
"Falaises", Olivier Adam
samedi 17 mai 2008
"Les âmes grises", Philippe Claudel
Une vraie découverte. Je n'avais jamais lu Philippe Cmercredi 14 mai 2008
La maison du sommeil, Jonathan Coe
Voilà une agréable surprise, ce Jonathan Coe ! Cet écrivain britannique s'était fait connaitre mondialement avec son roman précédent : "Le testament à l'anglaise", petite pépite de cynisme et de critique du tatcherisme et de la société anglaise. Et prix Fémina 1995. "La maison du sommeil" est complètement différent, mais tout aussi surprenant. Par son ton original tout d'abord, par son sujet et par la façon de raconter de l''auteur.mardi 13 mai 2008
"Un homme un vrai", Tom Wolfe
Un roman de Tom Wolfe, c'est toujours un peu impressionnant au premier abord : ça fait au bas mot 850 pages, c'est lourd comme un discours de Christine Boutin sur le droit de vote des embryons, c'est plein de couleurs vives avec "Tom Wolfe" écrit en très gros (Burk ! Le bon goût des américains...). Mais en réalité, ses romans sont très accessibles, très prenants.On a l'impression que Tom Wolfe écrit depuis toujours des romans, alors qu'il n'en a écrit que trois et demi. "Un homme, un vrai" (1998) est son second, précédé de "Le bûcher des vanités"(1987), adapté au cinéma par Brian De Palmas, et suivi par "Moi, Charlotte Simmons" (2004). Et le demi : "Embuscade à Fort Bragg" en 1999 : plus une grande nouvelle qu'un vrai roman. Pas énorme pour un auteur de 77 ans. Mais avant de devenir romancier, Tom Wolfe a été un journaliste majeur. D'abord au Washington Post , puis au New-york Herald-Tribune. Il a publié plusieurs travaux, essais et documents. Parmi les plus connus : "Acid test", "Le gauchisme de Park Avenue" et "L'étoffe des héros", adapté au cinéma.
dimanche 11 mai 2008
Clutching at straws, Marillion
L'album "Clutching At Straws" est sorti en 1987. C'est le quatrième album studio de Marillion, et le dernier sous l'ère de Fish, le chanteur et leader charismatique du groupe. C'est le premier album du groupe qui sortira en CD (eh oui, nous sommes en 1987). "Clutching At Straws" est une expression anglaise qui signifie "se raccrocher à des brindilles", c'est-à-dire croire à des choses illusoires, à des chimères.samedi 10 mai 2008
Misplaced Childhood, Marillion
Il y a pratiquement vingt ans (euh ! En fait un peu plus de vingt ans...), alors que j'étais en quatrième au collège, j'ai rencontré un pote avec un casque de walkman sur les oreilles. Je lui demande ce qu'il écoutais. Il m'a répondu : "je ne peux pas t'expliquer. Tiens, écoute !". C'était "Pseudo Silk Kimono", le premier morceau de l'album "Misplaced Childhood" de Marillion. Je suis toujours aussi dingue de ce groupe 20 ans (ça va, ça va ! on arrondit, c'est plus simple) après et je remercie le ciel que ce pote m'aie fait écouter ça (Jean-Louis M., si tu me lis...). Je ne sais même pas comment j'aurais pu découvrir ce groupe magique tant ils étaient peu médiatisés en France.Fugazi, Marillion
Consécutivement à la sortie de "Script For a Jester's Tear" en mars 1983, le groupe est tout de suite reparti en tournée. Marillion commence à se forger une solide réputation sur scène. Les sept années de Marillion sous l'ère Fish sont sept années de tournées entrecoupées de courtes périodes d'écriture et d'enregistrements. Suite à la tournée au Royaume-Uni, le torchon brule entre Mick Pointer et le reste de la troupe. Des tensions irrémédiables apparaissent. Mick Pointer est débarqué malgré que ce ne soit pas vraiment le meilleur moment pour le faire. Le groupe se met immédiatement et dans l'urgence à la recherche d'un batteur car la tournée américaine arrive à grands pas. D'autre part, Marillion veut déjà commencer les sessions d'écriture du second album."Robert des noms propres", Amélie Nothomb
Je ne suis généralement pas fan des romans d'Amélie Nothomb, hormis ses premiers. Mais, j'ai tout de même acheté "Robert des noms propres"."Madame Bâ", Erik Orsenna
Je viens de refermer "M"Légendes d'automne", Jim Harrison
Le livre " légendes d'automne" de Jim Harrison n'est pas un roman mais un recueil de trois histoires, à mi-chemin entre la nouvelle et le roman.La première, "Une vengeance..." est l'histoire d'un homme, Cochran, qui tombe amoureux et a une relation avec la femme d'un ami, un ex-caïd de la drogue, puissant et craint. Lorsque celui-ci apprend la tromperie, il laisse Cochran pour mort et fait subir à sa femme les pires tortures. Cochran revient peu à peu à la vie et prépare sa vengeance...
"Podium", Yann Moix
"Moon Palace", Paul Auster
Paul Auster est aujourd'hui un des plus grands ecrivains américains. Il est né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis.vendredi 9 mai 2008
Script for a jester's tear, Marillion
Au commencement était Silmarillion, groupe de rock progressif britannique, dont le nom est tiré de l'œuvre de J.R.R. Tolkien, auteur du "Seigneur des anneaux". Nous sommes en Décembre 1978 et la bande est formée à l'époque de Mick Pointer, batteur et Doug Irvine, bassiste."Je te retrouverai", John Irving
John Irving a mis sept ans pour ecrire "Je te retrouverai" ( "Untill I find you" en version originale ). Pendant ces sept ans il s'est interrompu pour écrire "la quatrième main".
La copie privée
La redevance sur la copie privée
Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis contre toute forme de piratage, que cet article ne fait en aucun cas la publicité sur quelque forme de piratage que ce soit et que le piratage est sévèrement puni par la loi.
Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsque vous achetez un cd vierge, en plus du cd et de la TVA, vous payez une taxe : la redevance sur la copie privée. La copie privée ( article L 122-5 du Code de la propriété intellectuelle : http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm ) est, entre autre, l'autorisation faite à une personne qui vient d'acheter un album de musique ( par exemple ) d'en faire une ou plusieurs copies pour son usage privé. A noter que ce droit ne s'applique pas aux oeuvres logicielles ou graphiques.
C'est cette loi qui vous autorise à enregistrer un film qui passe à la télé pour le revoir dans un cadre familial ou de faire une copie du dernier album de Jenifer ( oui, pourquoi pas !? ) pour pouvoir jouir de sa musique dans votre voiture ( allez-y mollo quand même ).
Depuis le 1er octobre 2007, de nouveaux supports sont concernés par la recevance : les clés USB, les disques durs externes et les cartes mémoires. Ils s'agitent à une liste déjà bien longue. Et tout ça s'est fait dans un silence radio total des média.
Le Barème de la redevance au 1er janvier 2008 :
| Intitulé du support | Taxe HT appliquée | |
| DVD vierges | 1 € pour 4,7 Go à partir de septembre | |
| CD-R/RW audio | 45,73 € pour 100 heures (0,61 € pour 80 minutes) | |
| CD-R/RW data | 50,43 € pour 100.000 Mo (0,35 € pour 700 Mo/80 minutes) | |
| Disquettes 3,5" 1,44 Mo | 0,015 € | |
| TV, baladeurs et boîtiers dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer des vidéogrammes | De 10 à 50 € selon la capacité, par tranches | |
| Baladeurs et appareils de salon dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer à la fois des vidéogrammes et des phonogrammes | De 5 à 50 € selon la capacité, par tranches | |
| Minidisc | 45,73 € pour 100 heures | |
| Cassettes vidéo | 42,84 € pour 100 heures | |
| Cassettes audio | 28,51 € pour 100 heures | |
| Cartes mémoire flash | Capacité inférieure ou égale à 512 Mo | 0,144 € le giga-octet |
| Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 2 Go | 0,090 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go | 0,072 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go | 0,062 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go | 0,059 € le giga-octet | |
| Clés USB | Capacité inférieure ou égale à 512 Mo | 0,300 € le giga-octet |
| Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 1 Go | 0,225 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 2 Go | 0,180 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go | 0,144 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go | 0,130 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go | 0,125 € le giga-octet | |
| Disque durs externes à usage personnel | Capacité inférieure ou égale à 80 Go | 0,0597 € le giga-octet |
| Capacité supérieure à 80 Go et inférieure ou égale à 120 Go | 0,0507 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 160 Go | 0,0403 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 160 Go et inférieure ou égale à 200 Go | 0,0333 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 200 Go et inférieure ou égale à 320 Go | 0,0272 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 320 Go et inférieure ou égale à 400 Go | 0,0237 € le giga-octet | |
| Capacité supérieure à 400 Go et inférieure ou égale à 1000 Go | 0,0200 € le giga-octet | |
Ce qui représente par exemple :
une augmentation de 3,27% sur une clé USB 1 Go vendue 6,99€ le 19/10/2007 sur cdiscount.fr
une augmentation de 10,48% sur un disque dur de 400 Go de marque Néo vendu 99,99€ le 19/10/2007 sur ldlc.com !
20€ sur un disque dur de 1 To.
Une augmentation de 120,68% sur un pack de 25 cd vierges vendus 16,19€ le 19/10/2007 chez rue du commerce.com.
Et la loi ne va certainement pas s'arrêter là puisqu'à priori les consoles de jeux, les disques dur internes, les agendas électroniques, les téléphones portables à mémoire, les HD-DVD et les blu-Ray sont dans le collimateur du legislateur. Et le plus étonnant : LE PAPIER.
En regardant bien le tableau ci-dessus, vous constaterez avec amusement ( enfin, pas si amusant que ça, c'est avec votre pognon tout de même ) que les disquettes de 1,44Mo sont soumises à la redevance. Ça fait un peu juste, 1,44Mo pour pirater une musique ou un film... ( Ou alors à la limite un film de Mocky. Si si, certains tiendraient peut-être sur une disquette ).
Mais jusqu'où le lobby du disque va-t'il vouloir aller. Pourquoi ne pas taxer les stylos ( qui ne servent qu'à recopier des textes protégés ), les photocopieuses( idem ), les appareils photos, les camescopes, les imprimantes, les scanners, l'encre, internet...? Et puis comme les français ne pourrons plus acheter de dvd vierdes, de disques durs ou de clés usb ( occupés qu'ils seront à rembourser le crédit qui a servi a acheter des tomates et des pâtes ), il faudra les taxer sur ce qui permet de faire marcher ces machines ( et donc contribue à la piraterie ) et ce dont personne ne peut se passer : l'éléctricité.
Tout peut servir de près ou de loin à faire de la copie.
La double peine
Ces sommes, on est bien d'accord, vous sont réclamées (ou plutôt sont ponctionnées automatiquement lors de l'achat ) quelque soit l'utilisation que vous faites de ces supports. Si vous achetez un cd ou un disque dur afin de faire des sauvegardes de vos photos, par exemple, et bien vous rémunérez Koxie et ses producteurs par la même occasion ( dit comme ça, ça fait mal aux sphincters ).
Le législateur ( poussé par les lobbies ) part du principe qu'une personne qui achète une clé USB est un pirate et donc qu'il doit dédommager les ayant-droit. Ou du moins, doit payer pour ceux qui piratent des œuvres. Là où le serpent se mort la queue ( jusqu'à la nuque ), c'est que lorsque vous faites sur un cédérom une copie d'un album de musique ( pour pouvoir l'écouter chez vous et dans la voiture par exemple ) que vous venez d'acquérir, vous payez deux fois. C'est ce que j'appelle la double peine. Le gars honnête paie double.
Car bien évidemment, s'acquitter de la redevance ne vous autorise en aucune façon à graver sur un support une œuvre que vous n'avez pas acheté ou de copier pour un copain une œuvre achetée.
C'est un peu limite, mais le raisonnement suivant peut presque sembler légitime : « Si je ne pirate pas, je suis une burne car je paie pour ». Attention, je tiens bien à répéter qu'il ne faut en aucun cas pirater une œuvre. Mais le problème, c'est que le principe de cette loi peut amener à penser ça pour certains.
Joey Starr, un fonctionnaire ?
Houlala ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... Surtout que le gars a l'air un poil chatouilleux. Et l'on en est pas encore là. Mais la redevance sur la copie privée me pose un problème tout de même. L'argent récolté est dispatché aux divers ayant-droit ( auteurs, artistes, producteurs, maisons de disques...) par 2 organismes : la Sorecop ( pour l'audiovisuel ) et Copie France ( pour la musique ).
Du coup, l'état lève l'impôt pour des intérêts privés. Et cela ne dérange personne. Il faut dire que le lobby des maisons de disques est impressionnant, emmené par un Pascal Nègre, PDG d'Universal Music et président du syndicat national de l'édition phonographique, véritable homme d'influence. Et bien moi, ça me gêne !
Ca me gêne qu'on me taxe quand j'achète un cd, une clé USB ou un dvd vierge pour maintenir le niveau de revenu des artistes ou des dirigeants de maisons de disque. Tout le monde part du principe qu'un artiste doit gagner plein d'argent. Vu la soupe qui est produite en ce moment, peut-être que d'avoir un peu faim, ça les feraient se déchirer un peu, nos auteurs. A vouloir plaire à tout le monde, on écoute plus que de la daube.
De plus, je ne suis pas sur que les revenus des artistes baissent tant que ça car les produits merchandising se multiplient, les ventes de dvd musicaux viennent s'ajouter aux ventes de cd et surtout, les prix des places de concert ont complètement explosé.
28,80€ pour aller voir Cali à Lyon, artiste en devenir et grand prescripteur du vote à gauche aux dernières élections présidentielles. Combien de couples d'ouvriers peuvent se permettre de débourser presque 60 euros pour une soirée, sans compter le casse-croûte et une petite bibine ou deux pour étancher la soif provoquée par la chaleur de la foule ( à consommer avec modération ) ?
43,00€ pour Lavillier à Lyon.
Et que dire d'Aznavour ( de 54€ à 89€ ) ou de Céline Dion ( de 78,50€ à 205€ ) parmi plein d'autres.
Que ces artiste gagnent beaucoup d'argent, ça ne me gêne absolument pas. Mais qu'on essaie pas de nous faire pleurer sur leur sort !
Dis, papa, ça sert à quoi une maison de disques ?
Il y a quelques années de cela ( je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans... ), une maison de disques servait à découvrir de nouveaux artistes, à les promouvoir, à les faire connaître du grand public, à les faire mûrir, à lancer des carrière sur le long terme.
Mais ce temps là est révolu. Le but d'une maison de disques est maintenant de faire de l'argent, le plus possible et surtout le plus vite possible. Résultat : pas de grande nouveauté dans la production actuelle, des reprises à tire larigot, des best of, et des artistes préfabriqués lancés par des émissions qui portent bien leur nom comme « la Nouvelle Star », « Star Academy ». Ils ne recherche pas un chanteur, un nouveau talent, mais directement une star. Quelqu'un de rentable tout de suite...
Donc, il fallait s'y attendre, les gens en ont eu marre. Payer entre 15 et 20 albums et ne pas en avoir pour son pognon, ça va 5 minutes. A coté de ça, le développement du haut débit et la démocratisation des ordinateurs ont eu raison des ventes d'album : Un ado de 12 ans ne sais plus écrire mais connais le fonctionnement d'un logiciel de P2P.
Faire comme Pascal Nègre et ne regarder que son nombril et le passé ne fera pas revivre le cd. C'est fini.
Du coup, les artistes se posent eux aussi cette question : pourquoi une maison de disque ? Pourquoi continuer à leur verser des marges confortables si elles ne font plus leur boulot. Plus besoin de graver des cd, de concevoir des pochettes, de trouver des accords avec les distributeurs puisqu'un site internet suffit pour diffuser sa musique.
C'est la réflexion que se sont faite ou se font de plus en plus d'artistes ( radiohead, Manu Chao, The Charlatans, Jamiroquai... ). Artistes qui retrouvent leur liberté et donc peut-être de l'inspiration. Des précurseurs en la matière : le groupe Marillion, qui après bien des soucis avec sa maison de disques, a décidé de produire ses album lui-même en les pré-vendant sur internet à ses fans, ce qui leur confère une liberté artistique confortable.
La redevance sur la copie privée n'a aujourd'hui d'autre utilité que de permettre à des personnes proches du pouvoir de continuer à ( bien ) vivre avec un modèle économique complètement dépassé. Sur notre dos...
Depuis quelques mois toutefois, la commission copie privée, en charge de fixer les taxes sur les supports numériques, est agitée de graves remous. Plusieurs intervenants des la commission ont claqué la porte. La taxe qui s'applique sur les téléphone portable a été semble-t'il la goutte qui a fait déborder le vase. A suivre...
La redevance sur la copie privée
Intitulé du support
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Taxe HT appliquée
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DVD vierges
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1 € pour 4,7 Go à partir de septembre
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CD-R/RW audio
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45,73 € pour 100 heures (0,61 € pour 80 minutes)
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CD-R/RW data
|
50,43 € pour 100.000 Mo (0,35 € pour 700 Mo/80 minutes)
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Disquettes 3,5" 1,44 Mo
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0,015 €
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TV, baladeurs et boîtiers dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer des vidéogrammes
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De 10 à 50 € selon la capacité, par tranches
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Baladeurs et appareils de salon dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer à la fois des vidéogrammes et des phonogrammes
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De 5 à 50 € selon la capacité, par tranches
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Minidisc
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45,73 € pour 100 heures
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Cassettes vidéo
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42,84 € pour 100 heures
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Cassettes audio
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28,51 € pour 100 heures
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Cartes mémoire flash
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Capacité inférieure ou égale à 512 Mo
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0,144 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 2 Go
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0,090 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go
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0,072 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go
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0,062 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go
|
0,059 € le giga-octet
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Clés USB
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Capacité inférieure ou égale à 512 Mo
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0,300 € le giga-octet
|
Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 1 Go
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0,225 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 2 Go
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0,180 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go
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0,144 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go
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0,130 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go
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0,125 € le giga-octet
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Disque durs externes à usage personnel
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Capacité inférieure ou égale à 80 Go
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0,0597 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 80 Go et inférieure ou égale à 120 Go
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0,0507 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 160 Go
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0,0403 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 160 Go et inférieure ou égale à 200 Go
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0,0333 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 200 Go et inférieure ou égale à 320 Go
|
0,0272 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 320 Go et inférieure ou égale à 400 Go
|
0,0237 € le giga-octet
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Capacité supérieure à 400 Go et inférieure ou égale à 1000 Go
|
0,0200 € le giga-octet
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Ce qui représente par exemple :
- une augmentation de 3,27% sur une clé USB 1 Go vendue 6,99€ le 19/10/2007 sur cdiscount.fr
- une augmentation de 10,48% sur un disque dur de 400 Go de marque Néo vendu 99,99€ le 19/10/2007 sur ldlc.com !
- 20€ sur un disque dur de 1 To.
- Une augmentation de 120,68% sur un pack de 25 cd vierges vendus 16,19€ le 19/10/2007 chez rue du commerce.com.
- 28,80€ pour aller voir Cali à Lyon, artiste en devenir et grand prescripteur du vote à gauche aux dernières élections présidentielles. Combien de couples d'ouvriers peuvent se permettre de débourser presque 60 euros pour une soirée, sans compter le casse-croûte et une petite bibine ou deux pour étancher la soif provoquée par la chaleur de la foule ( à consommer avec modération ) ?
- 43,00€ pour Lavillier à Lyon.
- Et que dire d'Aznavour ( de 54€ à 89€ ) ou de Céline Dion ( de 78,50€ à 205€ ) parmi plein d'autres.
