Un auteur que je ne connaissais pas. Je me baladais dans une librairie, c'est le titre du livre qui a attiré mon œil. Un titre prometteur et décalé sur le de vant, je retourne le livre et lis la quatrième de couv' : l'histoire a l'air sympa et un critique du Figaro Magazine déclare que ça ressemble à du John Irving. Bref, je flaire la bonne affaire et je le mets dans mon cabas.
L'auteur, Brock Clarke a la quarantaine et il est l'auteur de 5 romans. "Guide de l'incen diaire de s maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre " est son quatrième et a été un succès. Il est américain, vit dans le Maine et en seigne la littérature. Il possède un site internet, en anglais uniquemen t.
L'histoire est celle de Sam Pulsifer. A 18 ans, ce jeune homme a réduit accide n tellemen t en cen dres la maison d'Emily Dickinson a Amherst, une petite ville du Massachussets. Malheureusemen t, il va par la même occasion brûler vif le couple de guide s de la maison qui étaien t en train de copuler dans un lit. Sam Pulsifer va donc être condamner à dix ans de prison.
A sa sortie, Sam repren d ses étude s , trouve une femme et fait de ux en fants. Il n'a rien dit à sa femme de son passé d'incen diaire et donc quand un certain Thomas Coleman, le fils du couple mort dans l'incen die vien t le men acer chez lui, Sam pressen t que les en nuis commen cen t. Alors quand les maisons d'autres écrivains célèbres commen cen t à s'embraser, Sam va faire un coupable en puissance. Il ne lui reste qu'une chose à faire : men er l'en quête.
Ce livre a été pour moi une énorme déception. Je trouve que l'idée de départ était originale mais le développemen t est catastrophique. Alors que Sam aurait pu être un personnage attachant, on a l'impression que c'est un neuneu. Le livre n'est qu'un amoncellemen t de situations absurde s qui laissen t pen ser que cela a été jeté comme ça au hasard de s pages. Un jour son père est handicapé et plus le len de main. Il quitte sa femme à cause d'un men songe de Thomas sans chercher à s'expliquer. Les policiers le suspecten t sans l'interroger, les dialogues sont sans queue ni tête... Tout est totalemen t absurde et j'ai horreur de ça.
C'est le gen re de livre que j'ai énormémen t de mal à finir. Il a fallu me forcer. Je reconnais quelques qualités, comme l'originalité de l'histoire, ou l'écriture plutôt agréable de Brock Clarke. Mais l'absurde , ce n'est pas mon gen re. Et pour le critique du Figaro qui y voit du John Irving...
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