vendredi 29 mai 2009

"Même le mal se fait bien", de Michel Folco.

Je me rappelle d'un numéro de l'émission "Apostrophes" de Bernard Pivot dans lequel Michel Folco venait présenter son premier roman : "Dieu et nous seul pouvons"(J'ai essayé de retrouver la vidéo de l'émission sur internet. Pas trouvé. De plus "Apostrophes" s'est arrété en 1990, donc, c'est peut-être une autre émission de Pivot. "Bouillon de culture"?). Dès les premières minutes de son entretien, je me suis dit, avec toute la classe qui me caractérise : "P*****, ça a l'air génial, il me faut lire ce livre". Et je l'ai fait, et je ne le regrette pas. Déjà, rien que le titre complet du livre est caractéristique du contenu : "Dieu et nous seul pouvons : les Très-Edifiants et Très-Inopinés mémoires des Pibrac de Bellerocaille. Huit générations d'exécuteurs". Livre dont le film "Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu" est tiré.

Michel Folco est né le 23 septembre 1943 à Albi. Son dernier roman, "Même le mal se fait bien", est sorti l'année dernière et vient de paître en poche. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était attendu avec impatience par les nombreux lecteurs fidèles que Michel Folco a su séduire en seulement 3 romans. Car "Même le mal se fait bien" est la dernière partie d'une trilogie commencée par "Un loup est un loup" et "En avant comme avant".

lundi 4 mai 2009

"Talk talk" de T.C Boyle.

Quand j'achète plusieurs romans en même temps, je garde toujours ceux que j'ai le plus envie de lire pour la fin. Les livres de T.C Boyle ( Tom Coraghessan Boyle ) font toujours parti de ceux-là. C'est sans conteste un de mes auteurs favoris. Je veux dire par là que j'ai lu tous ses romans et que je rentre en état de transe à chaque fois que j'en ouvre un nouveau.

T.C Boyle est un écrivain américain né en 1948 à Peekskill, état de New-York. "Water Music", son premier roman, a été publié en 1981. "Talk talk" est son onzième roman. Le douzième, " The Women" a paru aux Etats-Unis il y a quelques semaines. Il a publié également de nombreux recueils de nouvelles.

T.C Boyle s'inspire souvent des problèmes de la société américaine pour ses romans. "Talk talk" traite notamment de l'usurpation d'identité. Sujet qui à priori permettait de multiples traitements. Mais alors qu'habituellement la plume de T.C Boyle se révèle si juste, si acerbe, si vivante, on a l'impression que dans "Talk talk", tout tombe à plat.