lundi 29 décembre 2008

"Arthur et Georges", de Julian Barnes.

J'ai fait la connaissance de Julian Barnes comme tout le monde en lisant "Love, etc..." ( pour lequel il a obtenu le Fémina étranger ) et "Dix ans après", deux romans sympathiques, ayant tous les deux connus le succès commercial, mais pas tout à fait des chefs d'œuvres à posséder coute que coute.

Julian Barnes est un écrivain britannique passionné par la France né en 1946. Il est l'auteur d'une douzaine de livres ( romans et recueils de nouvelles ). "Arthur et Georges" a été publié en 2005 ( 2007 en traduction française)

En attaquant "Arthur et Georges", j'ai eu une vraie bonne surprise. Un peu gâchée par le quatrième de couverture qui, à mon goût, en dit trop sur l'histoire. C'est infernal ça ! Effectivement, un des deux personnages principaux est une personnalité très connue. Mais il est beaucoup plus intéressant de découvrir qui c'est en lisant le livre que de le savoir tout de suite en lisant le mot de l'éditeur. Donc je recommande vivement à celui qui voudrait lire ce roman de ne pas lire les résumés qui en sont fait afin de préserver un minimum de suspense.

samedi 27 décembre 2008

"Assassins", de Philippe Djian.

On ne peut pas dire que je sois un grand connaisseur de l'œuvre de Philippe Djian. En fait, je n'ai lu que son roman "Impuretés". Et j'avais beaucoup aimé. Donc je me suis racheté deux ou trois autres livres de lui. Dont "Assassins".

Philippe Djian est un écrivain français né en 1949. Il est l'auteur notamment de "Bleu comme l'enfer", et de "37,2° le matin", adapté au cinéma par Beineix.

Autant ne pas tourner autour du pot, je n'ai pas du tout aimé "Assassins". Mais alors pas du tout. On retrouve dedans l'écriture moderne de Djian, son ton direct. Mais il manque juste une histoire digne de ce nom.

Le personnage centrale, Patrick travaille pour une société qui pollue assez régulièrement la rivière locale. Un inspecteur de l'environnement est chargé d'aller contrôler cette pollution. Patrick est chargé de corrompre cet inspecteur avec de l'argent et les services d'une call-girl. Mais l'inspecteur refuse, donc Patrick et Mark son employeur le séquestrent dans un petit chalet qu'ils ont en pleine cambrousse. Dans lequel ils sont rejoint par des amis à leur insu.

lundi 15 décembre 2008

"Disgrâce", de John Maxwell Coetzee.

Honte sur moi ! Je n'avais jamais lu de romans de John Coetzee malgré des "états de service" impressionnants : deux fois le prix Bookers, prix Fémina étranger, prix Nobel de littérature pour les plus connus. Et pourtant, malgré le fait que je connaissais son pédigrée, je ne sais pas... pas attiré... Bon je me suis donc lancé dans son roman "Disgrâce" afin de remédier à cet oubli.

John Coetzee est né au Cap, en Afrique du Sud en 1940. Parallèlement à sa carrière de romancier, il enseigne la littérature de langue anglaise.

Le roman "Disgrâce" a pour personnage central David Lurie, professeur à l'université du Cap. Divorcé, la cinquantaine, encore bien conservé, David s'est organisé une vie assez monotone entre sa vie professionnelle pour laquelle il ne sent aucun talent particulier et sa vie de célibataire, agrémentée très régulièrement d'une relation sexuelle avec des prostituées.

"Le temps où nous chantions", de Richard Powers.

Encore une découverte, et de nouveau un cadeau de ma maman ( Depuis qu'elle est à la retraite, les rôles sont inversés, c'est elle qui me fait découvrir des livres ). Richard Powers est un écrivain américain né en 1957 dans l'Illinois. Il a commencer à publier en 1985. "Le temps où nous chantions" est son 8 ème roman, publié en 2003 aux États-Unis. Le deuxième, seulement, traduit en langue française.

"Le temps où nous chantions" est une grande fresque couvrant un demi-siècle de l'histoire américaine. Tout commence en 1939, lorsque Délia Daley et David Strom se rencontrent à un concert. Tout les oppose. Délia est une américaine noire et David un juif allemand fuyant le régime nazi à cause duquel toute sa famille a péri. Tout sauf la musique. Ils vont se marier et de leur union trois enfants naitront, Jonah, Joseph et Ruth.

"Use Your Illusions I", de Guns N' Roses.

En 1987, le groupe américain Guns n' Roses sort un album, "Appetite for Destruction". Album enregistré pratiquement live en studio, violent, complet. C'est un succès planétaire, alors que le groupe ne bénéficie d'aucun support médiatique. Au lycée, tout le monde écoutait cet album (comme Nirvana ou rage against the machine plus tard...).

Il fallait confirmer. Et il a fallu attendre longtemps : prévu début 1990, le second album des GNR ne sortira finalement que fin 1991.

Mais quel album !!!
Un double ! 2h30 de musique d'un coup !
C'est un chef d'œuvre que nous livre là le groupe.
Que d'inspiration...

La partie 1 commence par "Right Next Door To Hell" qui donne le ton : guitare saturées, rythme rapide, voix-mitraillette d'Axl. Tous les morceaux sont différents. Certains sont violents ( "Perfect crime", "The garden of eden", "Back of Bitch"), certains un peu plus calmes ( "Dead Horse", "Coma", "Don't damn me") et d'autres carrément cools ( "Dust n'Bones," "You ain't the First").

On retrouve des ballades ("Don't Cry", "November rain"). Les compositions sont époustouflantes. Les musiciens sont vraiment bourrés de talent. Duff, comme toujours impressionnant à la basse et que dire de Slash (Le dernier Guitar Hero?). Ils nous livre des solos épiques ("November Rain", "Double Talkin' Jive") ainsi que des riffs ravageurs. Tout en feeling...

A noter une reprise de "Live and let die" de Paul McCartney and Wings et un duo énorme avec Alice Cooper, "The Garden".

Au final on a un double album ( "Use your illusions" I et II ) majeur. Tout le monde attendait le groupe au tournant après le retentissant "Appetite". GNR a fait taire tous ceux qui doutaient. C'est un double album complet, l'aboutissement. A posséder absolument.


Ce disque est un des derniers grand disque de rock. Je me rappelle encore le moment (il y a 17 ans tout de même ) où je l'ai enfin trouvé le cd dans les bacs après plus d'un an d'attente, et je me rappelle de la première écoute. Je n'ai plus éprouvé ça souvent depuis.

Après ce disque, le groupe sortira un album de reprises punk, "The spaghetti incident" (d'ailleurs enregistré en même temps que "Use your illusions") et se disloquera ensuite. Slash créant dans un premier temps un groupe ("slash's snakepit"), Duff sortant de son coté un album solo magnifique ("Believe in me"), puis un groupe sans Axl Rose verra le jour : "Velvet Revolver". Pathétique ! Comme le nom du groupe le préfigurait.

Non. Le vrai retour des Guns se fera en novembre 2008 quand Axl Rose sort enfin l'album "Chinese Democracy".

"Use Your Illusions II", de Guns N' Roses.

Après l'article que j'ai laissé sur "Use your illusions part I" (voir un peu plus haut ), je ne reviendrai pas sur la naissance de ces deux albums.

Cette deuxième partie que je considère, de beaucoup, comme la meilleure des deux montre vraiment toute l'étendue du talent des Guns n' Roses.

L'album commence par "Civil war" qui était sorti quelques mois avant l'album en mini cd ( au profit des rescapés d'un tremblement de terre en Arménie, si mes souvenirs sont bons ) et qui sonne immédiatement comme un hymne. La chanson dégage une force énorme et conjugue à merveille des moments tranquilles et des coups de gueules d'Axl Rose, soulignés par des riffs puissants de Slash.

Ensuite, trois chansons plutôt tranquilles : "14 years", "yesterdays", et une reprise magnifique d'une chanson de Bob Dylan : "Knockin' on heaven's door". Un pur joyau. Je ne suis pas un grand fan du Robert mais je dois avouer que pour une fois, la reprise d'une chanson n'a pas l'air de dénaturer l'originale ; elle est simplement différente.

"Get in the ring", enregistrée live, est un règlement de compte du groupe envers certains journalistes qui sont même nommés dans les paroles. Suivie de "shotgun blues", rapide et violent. S'ensuivent trois chansons de belle facture : "Breakdown", "Pretty tied up" et "Locomotive", ces deux dernières compositions étant pour moi légèrement en dessous des autres morceaux.

Arrivent, enfin, deux morceaux divins, le bouquet final : "So fine" et "Estranged". "Estranged" est pour moi un monument de l'album, au même titre que "Civil war", "November rain" ou "The garden" (duo avec le romantique Alice Cooper ). Dans ces deux morceaux, le piano côtoie les guitare à la perfection. S'enchainent des passages très planants style ballade et des passages plus virils. C'est d'ailleurs deux des grandes marques de ce double album :

- Ce n'est absolument pas un album de hard-rock, mais vraiment une alternance de styles et de rythmes.
Du pur Rock n' roll. D'ailleurs, le groupe a complètement une rock n' roll attitude.

- Ce double album a vraiment une marque de fabrique qui lui donne un son si particulier : c'est le mélange du piano avec des riffs de guitares très puissants.


Ce double album, à sa sortie avait crée des émeutes à travers la terre entière. Je me rappelle que le jour de sa sortie, certains gros revendeurs de disques aux Etats-Unis étaient restés ouverts toute la nuit pour commencer à le vendre dès minuit. Des queues interminables lors de sa sortie au japon.

C'est vraiment un album qui a marqué son temps. A part avec quelques albums de Marillion ou de Led Zep, je n'avais jamais ressenti ça. Vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est du génie. C'est la rencontre de virtuoses à leur sommet. Quelles compositions !!!

Un album à découvrir absolument, aucune discothèque digne de ce nom ne peut faire l'impasse sur ce double LP.

"La Route Du Retour", de Jim Harrison.

"La route du Retour", de Jim Harrison est la suite du roman "Dalva" ( voir quelques lignes plus bas dans le blog ). Malgré tout, ces deux livres peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre sans aucun problème.

Par rapport à "Dalva", cette deuxième partie n'est qu'un point de vue différent de la même histoire. En l'occurrence, il s'agit de la vision du grand -père de Dalva sur sa vie et sa famille. On y retrouve aussi le point de vue du fils abandonné de Dalva. Autant le premier roman était profond et plein de souffle, autant cette deuxième partie sent un peu le "réchauffé".

On apprend peu de choses de nouveau sur cette famille du nord-ouest des États-Unis. J'ai déjà donné un avis sur le premier roman pour ce qui est de l'histoire. Cette deuxième partie donne seulement un angle différent aux évènements.

"Petits suicides entre amis", d'Arto Paasilinna

Ne connaissant pas encore cet écrivain, j'ai acheté son roman "petits suicides entre amis" un peu au hasard (comme souvent) et un peu aussi grâce au titre. Arto Paasilinna est né en 1942 en Laponie finlandaise et a déjà quelques romans à son actif.

Le sujet est simple et original. Je l'explique sommairement pour ne pas dévoiler la fin : deux personnes cherchant à se suicider se rencontrent sur les lieux qu'ils avaient choisi pour le faire au même moment. Ils se mettent donc à discuter des raisons qui les poussent à ce geste ultime et sympathisent. Ils décident donc d'ajourner leur décision de se donner la mort.

Tout en discutant, ils se rendent compte que beaucoup de finlandais ont des tendances suicidaires. De fils en aiguille, il leur vient à l'idée que si une association regroupant des personnes voulant se donner la mort se créait, cela permettrait de donner de bons conseils aux autres pour arriver à ses fins, cela permettrait aussi de pouvoir négocier des prix sur des testaments de groupe, sur des produits funéraires, etc...

"Dalva", de Jim Harrison.

Jim Harrison est un écrivain, poète et journaliste américain né en 1937 dans le Michigan. Après des débuts difficiles, il connait le succès avec "Les légendes d'automne", qui sera adapté au cinéma avec Brad Pitt et Anthony Hopkins notamment.

Ce roman de Jim Harrison est en fait la première partie d'un roman : La première, "Dalva" et la deuxième "Le chemin du retour". L'ensemble retrace l'épopée d'une famille de l'Amérique profonde sur trois générations. "Dalva" est une grande fresque de 600 pages. L'auteur des "Légendes d'automne" raconte la vie de cette famille d'éleveurs depuis le grand-père de Dalva qui a acquis une fortune de manière secrète et qui s'est marié à une indienne Lakota.

Il raconte également la vie de ses deux fils et enfin la vie de Dalva. Dalva autorise son fiancé à faire une thèse sur les écrits de son grand-père que personne n'avait pu lire jusque-là. Ces écrits ( le journal intime du grand-père ) sont très importants pour l'histoire des États-Unis car rédigés justement à une époque un peu floue ( l'extermination de la population indienne ), époque de laquelle il ne reste que très peu de témoignages. Le grand-père était accepté par les indiens et a donc pu les étudier de très près.

"Le Livre De Joe", de Jonathan Tropper.

Je ne connaissais pas Jonathan Tropper il y a une semaine. Ou alors, j'en avais peut-être entendu parler mais je n'ai jamais retenu son nom. C'est ma petite maman qui m'a amené ce livre. Toujours avide de découvrir de nouveaux auteurs, j'attaque illico ce roman de 400 pages, sans à priori et sans me renseigner sur l'auteur. Je signale d'ailleurs qu'il n'y que très peu d'éléments sur sa vie disponibles sur internet. Il est absent de Wikipedia versions française et anglaise !

Jonathan Tropper est un écrivain américain né dans l'état de New-York, état dans lequel il enseigne aujourd'hui l'écriture. Il a publié un premier roman, "Plan B" en 2001. Son succès est grandissant. "Le livre de Joe" et son roman suivant, "Tout peut arriver" son en cours d'adaptation au cinéma.

mercredi 26 novembre 2008

"La bonté : mode d'emploi", de Nick Hornby

Nick Hornby est un écrivain anglais né en 1957. Il connait le succès dès son premier roman : "carton jaune". Depuis chacun de ses livres est un best-seller outre-manche et certains sont même adaptés au cinéma. Passionné de musique et de football ( fan de l'équipe d'Arsenal ), ses romans ont souvent ces deux loisirs comme toile de fond ( "carton jaune", "Haute fidélité", "31 songs" ).

Dans "La bonté : Mode d'emploi", Hornby écrit à la première personne. Plus étonnant, son personnage est une femme, Kate. Dès les premières lignes, Kate, la quarantaine, annonce à son mari son envie de le quitter. En pleine crise de blues, elle ne supporte plus son mari, David. David, écrivain raté, cynique, méchant, publie chaque semaine sa rubrique dans la gazette locale : "L'homme en colère" dans laquelle il s'insurge sur à peu près tous les sujets. Le quotidien de leur vie commune est un concours permanent de méchancetés, de provocations.

samedi 19 juillet 2008

"Brooklyn Follies", de Paul Auster

Avec un titre pareil, ce livre ne pouvait être écrit que par Paul Auster, tant son amour et son attachement pour la ville de New-York et en particulier pour Brooklyn sont forts. Comme dans nombreux de ses romans, l'action s'y déroule presque entièrement, à la veille des attentats du 11 septembre 2001.

Au fil des années, Paul Auster est devenu un écrivain américain majeur, incontournable. Prolixe (Une trentaine d'œuvres en un peu plus de 20 ans ), il s'essaie à plusieurs genre : poésie, roman, nouvelle, théâtre, réalisation, scénario, essai... Il commence à se faire connaitre grâce à sa "Trilogie New-yorkaise" et à quelques très bons romans comme "Moon Palace" ou "Leviathan" et confirmera rapidement son talent avec "Mr Vertigo", "Le Livre des illusions" et "La nuit de l'Oracle". Son œuvre est truffée de clins d'œil, mises en abime...

jeudi 17 juillet 2008

"Les racines du mal", Maurice G. Dantec



Pour les plus jeunes d'entre vous, il faut tout d'abord signaler quelque chose : Il fut un temps naguère où Maurice G. Dantec écrivait des livres non seulement compréhensibles par la majorité des êtres humains, mais qui plus est, des bons livres. Cela peut sembler curieux pour ceux qui se sont essayé à ses derniers ouvrages en date.
On a l'impression que Dantec a subi de plein fouet le bug de l'an 2000. Trois romans noirs géniaux ( "Les Racines Du Mal", "La Sirène Rouge" et "Babylon Babies" et puis...plus rien. Le vide. Non. Plutôt l'inverse : le remplissage, le dégueulis littéraire. Dans ses romans suivants ( "Villa Vortex", "Cosmos Incorporated", "Grande jonction"), seules quelques dizaines de pages restent compréhensibles au milieu des délires des circonvolutions de son cerveau. Pour être franc, moi, j'arrête les frais. Ça fait 8 ans que j'attends le retour de l'étincelle. Je n'y crois plus.

mercredi 11 juin 2008

"The Salterton trilogy", Robertson Davies

Autant être franc avec vous, cette critique de livre sera complètement objective et favorable car nous voici en présence de mon auteur préféré : Robertson Davies. Voilà un des écrivains anglo-saxons ( Il est né dans l'Ontario, au Canada ) les plus fabuleux de son époque malgré la relative méconnaissance du public français pour son œuvre.
Issu d'un milieu aisé et culturellement supérieur, Robertson Davies portera beaucoup de casquettes : romancier, dramaturge, acteur, journaliste, rédacteur, éditeur, critique, essayiste, professeur. Ses romans reflètent sa vie et son parcours. Ils ont empreints d'érudition, d'humour et se déroulent dans des milieux qu'il a lui même côtoyés.

jeudi 29 mai 2008

vendredi 23 mai 2008

"Falaises", Olivier Adam

Bon, alors là, je suis un peu gêné ! J'ai l'impression que tout le monde à bien aimé le livre...sauf moi. C'est vrai : la critique est plutôt bonne, le livre a été finaliste du Goncourt 2005 et le bouche à oreille a plutôt bien fonctionné, ce qui m'a d'ailleurs fait acheter le livre. Je vais donc rester modeste en disant que j'ai tord et que tous les autres ont raison ( bien entendu, je pense exactement le contraire).

Qu'est-ce qui a bien pu faire que je n'ai pas la même opinion que la majorité des lecteurs sur "Falaises" ? Peut-être l'histoire ? J'ai pas accroché. Non. Elle est située à Etretat, dans un hôtel, aux bord des "falaises" ( Tiens, tiens ! Comme le titre du roman ! C'est vachement bien foutu, tout ça !). Un homme est sur le balcon d'une chambre et scrute les falaises d'où sa mère s'est jetée vingt plus tôt.

Il va se remémorer différents moments clés de sa vie, se demander comment lui est encore en vie et surtout comment il a pu rencontrer une femme « normale » et avoir une fille formidable.

samedi 17 mai 2008

"Les âmes grises", Philippe Claudel

Une vraie découverte. Je n'avais jamais lu Philippe Claudel avant ce roman. J'avais vu le film tiré du roman réalise par Yves Angelo en 2005 avec notamment Jean-Pïerre Marielle et Jacques Villeret. Film que j'avais bien aimé-sans plus. Mais les romans sont toujours plus intéressants que les films qui en sont tirés.

Un homme note, dans des cahiers, ce que sa mémoire veut bien laisser filtrer de l'hiver 1917, à quelques encablures du front, dans un village. une fillette de dix ans est retrouvée morte dans une rivière à l'aube d'une journée glaciale. L'enquête est menée par le juge Mierck, aux méthodes pour le moins effroyables. La période est troubles. De nombreux déserteurs se cachent aux abords du village. Il faut trouver un coupable au plus vite.

mercredi 14 mai 2008

La maison du sommeil, Jonathan Coe

Voilà une agréable surprise, ce Jonathan Coe ! Cet écrivain britannique s'était fait connaitre mondialement avec son roman précédent : "Le testament à l'anglaise", petite pépite de cynisme et de critique du tatcherisme et de la société anglaise. Et prix Fémina 1995. "La maison du sommeil" est complètement différent, mais tout aussi surprenant. Par son ton original tout d'abord, par son sujet et par la façon de raconter de l''auteur.
Le sujet principal du livre est le sommeil ou le manque de sommeil. Nous sommes en 1984. L'histoire se situe dans une maison perchée en haut d'une falaise, Ashdown. Elle est peuplée d'étudiants tous plus étonnants les uns que les autres. Au centre de l'histoire, Sarah, une fille narcoleptique qui ne sait plus ce qui est rêve et ce qui est réalité. Gregory, son petit ami qui n'a qu'une obsession : regarder, voire toucher les paupières de Sarah pendant qu'elle dort. Véronica qui tombe amoureuse de Sarah. Robert, qui a des problèmes avec ses poils. Terry, qui préfère le cinéma à la vraie vie et qui devient insomniaque : il ne dormira pas pendant 12 ans...

mardi 13 mai 2008

"Un homme un vrai", Tom Wolfe

Un roman de Tom Wolfe, c'est toujours un peu impressionnant au premier abord : ça fait au bas mot 850 pages, c'est lourd comme un discours de Christine Boutin sur le droit de vote des embryons, c'est plein de couleurs vives avec "Tom Wolfe" écrit en très gros (Burk ! Le bon goût des américains...). Mais en réalité, ses romans sont très accessibles, très prenants.

On a l'impression que Tom Wolfe écrit depuis toujours des romans, alors qu'il n'en a écrit que trois et demi. "Un homme, un vrai" (1998) est son second, précédé de "Le bûcher des vanités"(1987), adapté au cinéma par Brian De Palmas, et suivi par "Moi, Charlotte Simmons" (2004). Et le demi : "Embuscade à Fort Bragg" en 1999 : plus une grande nouvelle qu'un vrai roman. Pas énorme pour un auteur de 77 ans. Mais avant de devenir romancier, Tom Wolfe a été un journaliste majeur. D'abord au Washington Post , puis au New-york Herald-Tribune. Il a publié plusieurs travaux, essais et documents. Parmi les plus connus : "Acid test", "Le gauchisme de Park Avenue" et "L'étoffe des héros", adapté au cinéma.

dimanche 11 mai 2008

Clutching at straws, Marillion

L'album "Clutching At Straws" est sorti en 1987. C'est le quatrième album studio de Marillion, et le dernier sous l'ère de Fish, le chanteur et leader charismatique du groupe. C'est le premier album du groupe qui sortira en CD (eh oui, nous sommes en 1987). "Clutching At Straws" est une expression anglaise qui signifie "se raccrocher à des brindilles", c'est-à-dire croire à des choses illusoires, à des chimères.

Après la sortie et le succès de "Misplaced Childhood" en 1985, le groupe reprend la route pour une immense tournée mondiale (dont Bercy rempli à ras bords, Les "Monsters of Rocks" en Europe, et une tournée américaine) qui ne s'arrêtera que fin 1986.
Les tensions entre les membres du groupe sont déjà très fortes. Fish est au bout du rouleau. Il vient de rencontrer Tamara, qui deviendra sa femme et lui donnera une fille, Tara. Les concerts à travers le monde, les interviews des médias de tous pays, les moments où le groupe compose prennent tout le temps de Fish et l'empêchent de vivre correctement sa vie sentimentale. Il se sent prisonnier de la machine Marillion. Le fantôme de Kay Lee plane au dessus de lui...

samedi 10 mai 2008

Misplaced Childhood, Marillion

Il y a pratiquement vingt ans (euh ! En fait un peu plus de vingt ans...), alors que j'étais en quatrième au collège, j'ai rencontré un pote avec un casque de walkman sur les oreilles. Je lui demande ce qu'il écoutais. Il m'a répondu : "je ne peux pas t'expliquer. Tiens, écoute !". C'était "Pseudo Silk Kimono", le premier morceau de l'album "Misplaced Childhood" de Marillion. Je suis toujours aussi dingue de ce groupe 20 ans (ça va, ça va ! on arrondit, c'est plus simple) après et je remercie le ciel que ce pote m'aie fait écouter ça (Jean-Louis M., si tu me lis...). Je ne sais même pas comment j'aurais pu découvrir ce groupe magique tant ils étaient peu médiatisés en France.
Je dis "étaient" car je considère que la formation a disparu musicalement pour moi en 1988 quand Fish, le chanteur et leader charismatique de Marillion, a décidé de quitter le groupe. Marillion existe toujours aujourd'hui mais produit une musique plus pop et qui n'a plus grand chose à voir avec Marillion sous l'ère Fish. A l'époque, le groupe était composé ainsi :

Fugazi, Marillion

Consécutivement à la sortie de "Script For a Jester's Tear" en mars 1983, le groupe est tout de suite reparti en tournée. Marillion commence à se forger une solide réputation sur scène. Les sept années de Marillion sous l'ère Fish sont sept années de tournées entrecoupées de courtes périodes d'écriture et d'enregistrements. Suite à la tournée au Royaume-Uni, le torchon brule entre Mick Pointer et le reste de la troupe. Des tensions irrémédiables apparaissent. Mick Pointer est débarqué malgré que ce ne soit pas vraiment le meilleur moment pour le faire. Le groupe se met immédiatement et dans l'urgence à la recherche d'un batteur car la tournée américaine arrive à grands pas. D'autre part, Marillion veut déjà commencer les sessions d'écriture du second album.

Andy Ward, ex-batteur de Camel est embauché, sans réelle audition, grâce à sa renommée. Après quelques jours d'écriture en juin au Pays de Galles avec le reste de la formation, Andy Ward fera même une apparition dans un clip de Marillion : "Garden Party" qui est tourné à ce moment-là pour la promotion de l'album " Script For a Jester's tear". Marillion part ensuite en tournée aux états-Unis. Après quelques semaines, le groupe se rend tout de suite à l'évidence : Andy supporte très mal la vie en tournée et tombe dans une sérieuse dépression et dans l'abus d'alcool. Le groupe est obligé d'annuler une série de concerts, Andy étant dans l'incapacité de jouer.

"Robert des noms propres", Amélie Nothomb

Je ne suis généralement pas fan des romans d'Amélie Nothomb, hormis ses premiers. Mais, j'ai tout de même acheté "Robert des noms propres".

Quelle déception !!!

Tout d'abord, vu le format, c'est plus une nouvelle qu'un roman. Bientôt Amelie Nothomb va écrire un mot par page !!! Le prix, par contre, est bien celui d'un roman...

L'histoire est particulièrement plate et n'a aucun rapport avec son titre accrocheur ( oui, je reconnais que j'ai acheté le livre parce que le titre m'a intrigué ). Il raconte les tribulations d'une jeune fille nommée Plectrude, née dans des conditions dramatiques et qui montre des capacités étonnantes pour la danse.

"Madame Bâ", Erik Orsenna

Je viens de refermer "Madame Bâ". J'aime beaucoup ce que fait Erik Orsenna en général. J'ai lu tous ces romans depuis "L'exposition coloniale", justement récompensé par le prix Goncourt 1988. Je vais toute fois essayer de donner un avis objectif sur ce roman.

Tout d'abord, comme dans beaucoup d'ouvrages d'Orsenna, l'idée de base est originale. Madame Bâ, malienne, doit absolument aller en France pour voir son petit-fils, footballeur en France.

On lui a refusé son visa et elle décide donc d'écrire au président de la République française pour obtenir ce coup de tampon. A l'aide d'un avocat qui tombe sous charme, elle va décrire sa vie et l'Afrique au président en prenant comme trame le formulaire de demande de visa.

Erik Orsenna nous emmène alors au cœur du Mali, à la découverte de la vie du pays, de sa famille, de sa vie à elle, pleine de rebondissements.

"Légendes d'automne", Jim Harrison

Le livre " légendes d'automne" de Jim Harrison n'est pas un roman mais un recueil de trois histoires, à mi-chemin entre la nouvelle et le roman.

La première, "Une vengeance..." est l'histoire d'un homme, Cochran, qui tombe amoureux et a une relation avec la femme d'un ami, un ex-caïd de la drogue, puissant et craint. Lorsque celui-ci apprend la tromperie, il laisse Cochran pour mort et fait subir à sa femme les pires tortures. Cochran revient peu à peu à la vie et prépare sa vengeance...
La deuxième histoire, "L'homme qui abandonna son nom", est celle d'un homme a qui la vie a souri qui prend conscience que sa femme le trompe, que sa fille a une piètre opinion de lui et qui décide de donner à sa vie un sens différent.
La dernière histoire, "Légendes d'Automne" est beaucoup plus connue que les deux premières grâce au film d'Edward Zwick ( avec Brad Pitt, Anthony Hopkins et Aidan Quinn ) qui en est tiré. Il s'agit de l'épopée d'une famille du Montana à travers trois frères au destins bien différents.

"Podium", Yann Moix

On a souvent l'habitude de dire que la littérature française est très classique et conservatrice, surtout quand on la compare à la littérature anglo-saxonne. Et bien ce livre va à l'encontre de cette affirmation. Sans dire pour autant que le style soit exceptionnel, ce roman de Yann Moix est complètement original, décalé, drôle. Ce qui n'est malheureusement pas le cas de tous les livres de Moix.

Cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas éprouvé autant de plaisir en lisant un livre ( depuis "tout ce que j'aimais" de Siri Hustvedt, au passage . Mais pas pour les mêmes raisons ).

Le roman retrace l'épopée de Bernard Frédéric, un sosie de Claude François. Enfin ! Pas UN sosie, mais LE sosie de Claude François, le meilleur, le top du top, un vrai professionnel de Claude François. Il avait arrêté sa carrière de sosie pour sauver son couple mais va revenir sur scène pour participer à l'émission "C'est mon choix ! Spéciale sosie".

"Moon Palace", Paul Auster

Paul Auster est aujourd'hui un des plus grands ecrivains américains. Il est né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis.

Il commence à écrire très tôt. Il composera ses premiers poèmes ver l'age de 13 ans. A 18 ans il rédige des articles sur le cinéma. Puis devient traducteur à Paris en 1971. Ses conditions de vie sont misérables. Il rentre à New York en 1975 sans un sou en poche. Après avoir écrit des essais, des autobiographies, des articles, des poèmes, des scénarios qui ne seront jamais édités, il publie enfin son premier roman en 1982 : "Espaces blancs". Mais c'est en 1985, avec "La cité de verre", le premier volume de sa "Trilogie new-yorkaise", que le succès est au rendez-vous et que sa carrière d'écrivain reconnu commence.

vendredi 9 mai 2008

Script for a jester's tear, Marillion

Au commencement était Silmarillion, groupe de rock progressif britannique, dont le nom est tiré de l'œuvre de J.R.R. Tolkien, auteur du "Seigneur des anneaux". Nous sommes en Décembre 1978 et la bande est formée à l'époque de Mick Pointer, batteur et Doug Irvine, bassiste.

A ses balbutiements, la formation est alors uniquement instrumentale. En août 1979, ils engagent un claviériste, Brian Jelliman et un guitariste, Steve Rothery. Leurs morceaux, écrits à l'époque se nomment " The Haunting Of Gill House ", " Herne The Hunter ", " Scott' Porridge ", " Lady Fantasy ", " Alice "... et une chanson appelée " Close " qui deviendra plus tard " The Web ". Les plus fervents des fans de Marillion ont tous des bootlegs contenant ces morceaux, mais hormis leur aspect "les prémices de..." ou "ça fait parti de l'histoire de...", l'intérêt musical est pour le moins discutable. Il s'agit alors pour la plupart de morceaux instrumentaux avec deci-delà quelques vers chantés ou lus. La musique est un peu expérimentale et folklorique, dans la tradition des groupes de rock progressif des années 70. Rien de bien nouveau dabs tout cela ! La formation tourne alors dans les pubs de la region de Aston Clinton, une petite ville proche d'Aylesbury, au nord-ouest de Londres. Doug Irvine quittera le groupe en 1980 et Silmarillion va se mettre à la recherche d'un remplaçant et d'un chanteur...

"Je te retrouverai", John Irving

La sortie d'un roman de John Irving est toujours un évènement. Il est actuellement avec Bret easton Ellis, Jim Harrison, Philip Roth, Don DeLillo, T.C Boyle et quelques autres un des maîtres de la littérature américaine. Cela fait plusieurs années que je lis avidement John Irving et que j'adore ses romans. Cet auteur a été révélé au grand public grâce à son roman "Le monde selon Garp", best-seller mondial dont un film avec Robin Williams a été tiré. Après quelques romans plutôt décevant comme "La veuve de papier" ou "La quatrième main", j'attendais avec impatience mais avec beaucoup d'inquiétude ce nouveau roman.

John Irving a mis sept ans pour ecrire "Je te retrouverai" ( "Untill I find you" en version originale ). Pendant ces sept ans il s'est interrompu pour écrire "la quatrième main".

La copie privée

La redevance sur la copie privée


Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis contre toute forme de piratage, que cet article ne fait en aucun cas la publicité sur quelque forme de piratage que ce soit et que le piratage est sévèrement puni par la loi.


Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsque vous achetez un cd vierge, en plus du cd et de la TVA, vous payez une taxe : la redevance sur la copie privée. La copie privée ( article L 122-5 du Code de la propriété intellectuelle : http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm ) est, entre autre, l'autorisation faite à une personne qui vient d'acheter un album de musique ( par exemple ) d'en faire une ou plusieurs copies pour son usage privé. A noter que ce droit ne s'applique pas aux oeuvres logicielles ou graphiques.

C'est cette loi qui vous autorise à enregistrer un film qui passe à la télé pour le revoir dans un cadre familial ou de faire une copie du dernier album de Jenifer ( oui, pourquoi pas !? ) pour pouvoir jouir de sa musique dans votre voiture ( allez-y mollo quand même ).

Depuis le 1er octobre 2007, de nouveaux supports sont concernés par la recevance : les clés USB, les disques durs externes et les cartes mémoires. Ils s'agitent à une liste déjà bien longue. Et tout ça s'est fait dans un silence radio total des média.

Le Barème de la redevance au 1er janvier 2008 :


Intitulé du support

Taxe HT appliquée

DVD vierges

1 € pour 4,7 Go à partir de septembre

CD-R/RW audio

45,73 € pour 100 heures (0,61 € pour 80 minutes)

CD-R/RW data

50,43 € pour 100.000 Mo (0,35 € pour 700 Mo/80 minutes)

Disquettes 3,5" 1,44 Mo

0,015 €

TV, baladeurs et boîtiers dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer des vidéogrammes

De 10 à 50 € selon la capacité, par tranches

Baladeurs et appareils de salon dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer à la fois des vidéogrammes et des phonogrammes

De 5 à 50 € selon la capacité, par tranches

Minidisc

45,73 € pour 100 heures

Cassettes vidéo

42,84 € pour 100 heures

Cassettes audio

28,51 € pour 100 heures

Cartes mémoire flash

Capacité inférieure ou égale à 512 Mo

0,144 € le giga-octet

Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 2 Go

0,090 € le giga-octet

Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go

0,072 € le giga-octet

Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go

0,062 € le giga-octet

Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go

0,059 € le giga-octet

Clés USB

Capacité inférieure ou égale à 512 Mo

0,300 € le giga-octet

Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 1 Go

0,225 € le giga-octet

Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 2 Go

0,180 € le giga-octet

Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go

0,144 € le giga-octet

Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go

0,130 € le giga-octet

Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go

0,125 € le giga-octet

Disque durs externes à usage personnel

Capacité inférieure ou égale à 80 Go

0,0597 € le giga-octet

Capacité supérieure à 80 Go et inférieure ou égale à 120 Go

0,0507 € le giga-octet

Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 160 Go

0,0403 € le giga-octet

Capacité supérieure à 160 Go et inférieure ou égale à 200 Go

0,0333 € le giga-octet

Capacité supérieure à 200 Go et inférieure ou égale à 320 Go

0,0272 € le giga-octet

Capacité supérieure à 320 Go et inférieure ou égale à 400 Go

0,0237 € le giga-octet

Capacité supérieure à 400 Go et inférieure ou égale à 1000 Go

0,0200 € le giga-octet


Ce qui représente par exemple :

  • une augmentation de 3,27% sur une clé USB 1 Go vendue 6,99€ le 19/10/2007 sur cdiscount.fr

  • une augmentation de 10,48% sur un disque dur de 400 Go de marque Néo vendu 99,99€ le 19/10/2007 sur ldlc.com !

  • 20€ sur un disque dur de 1 To.

  • Une augmentation de 120,68% sur un pack de 25 cd vierges vendus 16,19€ le 19/10/2007 chez rue du commerce.com.

Et la loi ne va certainement pas s'arrêter là puisqu'à priori les consoles de jeux, les disques dur internes, les agendas électroniques, les téléphones portables à mémoire, les HD-DVD et les blu-Ray sont dans le collimateur du legislateur. Et le plus étonnant : LE PAPIER.

En regardant bien le tableau ci-dessus, vous constaterez avec amusement ( enfin, pas si amusant que ça, c'est avec votre pognon tout de même ) que les disquettes de 1,44Mo sont soumises à la redevance. Ça fait un peu juste, 1,44Mo pour pirater une musique ou un film... ( Ou alors à la limite un film de Mocky. Si si, certains tiendraient peut-être sur une disquette ).

Mais jusqu'où le lobby du disque va-t'il vouloir aller. Pourquoi ne pas taxer les stylos ( qui ne servent qu'à recopier des textes protégés ), les photocopieuses( idem ), les appareils photos, les camescopes, les imprimantes, les scanners, l'encre, internet...? Et puis comme les français ne pourrons plus acheter de dvd vierdes, de disques durs ou de clés usb ( occupés qu'ils seront à rembourser le crédit qui a servi a acheter des tomates et des pâtes ), il faudra les taxer sur ce qui permet de faire marcher ces machines ( et donc contribue à la piraterie ) et ce dont personne ne peut se passer : l'éléctricité.

Tout peut servir de près ou de loin à faire de la copie.

La double peine

Ces sommes, on est bien d'accord, vous sont réclamées (ou plutôt sont ponctionnées automatiquement lors de l'achat ) quelque soit l'utilisation que vous faites de ces supports. Si vous achetez un cd ou un disque dur afin de faire des sauvegardes de vos photos, par exemple, et bien vous rémunérez Koxie et ses producteurs par la même occasion ( dit comme ça, ça fait mal aux sphincters ).

Le législateur ( poussé par les lobbies ) part du principe qu'une personne qui achète une clé USB est un pirate et donc qu'il doit dédommager les ayant-droit. Ou du moins, doit payer pour ceux qui piratent des œuvres. Là où le serpent se mort la queue ( jusqu'à la nuque ), c'est que lorsque vous faites sur un cédérom une copie d'un album de musique ( pour pouvoir l'écouter chez vous et dans la voiture par exemple ) que vous venez d'acquérir, vous payez deux fois. C'est ce que j'appelle la double peine. Le gars honnête paie double.

Car bien évidemment, s'acquitter de la redevance ne vous autorise en aucune façon à graver sur un support une œuvre que vous n'avez pas acheté ou de copier pour un copain une œuvre achetée.

C'est un peu limite, mais le raisonnement suivant peut presque sembler légitime : « Si je ne pirate pas, je suis une burne car je paie pour ». Attention, je tiens bien à répéter qu'il ne faut en aucun cas pirater une œuvre. Mais le problème, c'est que le principe de cette loi peut amener à penser ça pour certains.

Joey Starr, un fonctionnaire ?

Houlala ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... Surtout que le gars a l'air un poil chatouilleux. Et l'on en est pas encore là. Mais la redevance sur la copie privée me pose un problème tout de même. L'argent récolté est dispatché aux divers ayant-droit ( auteurs, artistes, producteurs, maisons de disques...) par 2 organismes : la Sorecop ( pour l'audiovisuel ) et Copie France ( pour la musique ).

Du coup, l'état lève l'impôt pour des intérêts privés. Et cela ne dérange personne. Il faut dire que le lobby des maisons de disques est impressionnant, emmené par un Pascal Nègre, PDG d'Universal Music et président du syndicat national de l'édition phonographique, véritable homme d'influence. Et bien moi, ça me gêne !

Ca me gêne qu'on me taxe quand j'achète un cd, une clé USB ou un dvd vierge pour maintenir le niveau de revenu des artistes ou des dirigeants de maisons de disque. Tout le monde part du principe qu'un artiste doit gagner plein d'argent. Vu la soupe qui est produite en ce moment, peut-être que d'avoir un peu faim, ça les feraient se déchirer un peu, nos auteurs. A vouloir plaire à tout le monde, on écoute plus que de la daube.

De plus, je ne suis pas sur que les revenus des artistes baissent tant que ça car les produits merchandising se multiplient, les ventes de dvd musicaux viennent s'ajouter aux ventes de cd et surtout, les prix des places de concert ont complètement explosé.

  • 28,80€ pour aller voir Cali à Lyon, artiste en devenir et grand prescripteur du vote à gauche aux dernières élections présidentielles. Combien de couples d'ouvriers peuvent se permettre de débourser presque 60 euros pour une soirée, sans compter le casse-croûte et une petite bibine ou deux pour étancher la soif provoquée par la chaleur de la foule ( à consommer avec modération ) ?

  • 43,00€ pour Lavillier à Lyon.

  • Et que dire d'Aznavour ( de 54€ à 89€ ) ou de Céline Dion ( de 78,50€ à 205€ ) parmi plein d'autres.

Que ces artiste gagnent beaucoup d'argent, ça ne me gêne absolument pas. Mais qu'on essaie pas de nous faire pleurer sur leur sort !

Dis, papa, ça sert à quoi une maison de disques ?

Il y a quelques années de cela ( je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans... ), une maison de disques servait à découvrir de nouveaux artistes, à les promouvoir, à les faire connaître du grand public, à les faire mûrir, à lancer des carrière sur le long terme.

Mais ce temps là est révolu. Le but d'une maison de disques est maintenant de faire de l'argent, le plus possible et surtout le plus vite possible. Résultat : pas de grande nouveauté dans la production actuelle, des reprises à tire larigot, des best of, et des artistes préfabriqués lancés par des émissions qui portent bien leur nom comme « la Nouvelle Star », « Star Academy ». Ils ne recherche pas un chanteur, un nouveau talent, mais directement une star. Quelqu'un de rentable tout de suite...

Donc, il fallait s'y attendre, les gens en ont eu marre. Payer entre 15 et 20 albums et ne pas en avoir pour son pognon, ça va 5 minutes. A coté de ça, le développement du haut débit et la démocratisation des ordinateurs ont eu raison des ventes d'album : Un ado de 12 ans ne sais plus écrire mais connais le fonctionnement d'un logiciel de P2P.

Faire comme Pascal Nègre et ne regarder que son nombril et le passé ne fera pas revivre le cd. C'est fini.

Du coup, les artistes se posent eux aussi cette question : pourquoi une maison de disque ? Pourquoi continuer à leur verser des marges confortables si elles ne font plus leur boulot. Plus besoin de graver des cd, de concevoir des pochettes, de trouver des accords avec les distributeurs puisqu'un site internet suffit pour diffuser sa musique.

C'est la réflexion que se sont faite ou se font de plus en plus d'artistes ( radiohead, Manu Chao, The Charlatans, Jamiroquai... ). Artistes qui retrouvent leur liberté et donc peut-être de l'inspiration. Des précurseurs en la matière : le groupe Marillion, qui après bien des soucis avec sa maison de disques, a décidé de produire ses album lui-même en les pré-vendant sur internet à ses fans, ce qui leur confère une liberté artistique confortable.


La redevance sur la copie privée n'a aujourd'hui d'autre utilité que de permettre à des personnes proches du pouvoir de continuer à ( bien ) vivre avec un modèle économique complètement dépassé. Sur notre dos...

Depuis quelques mois toutefois, la commission copie privée, en charge de fixer les taxes sur les supports numériques, est agitée de graves remous. Plusieurs intervenants des la commission ont claqué la porte. La taxe qui s'applique sur les téléphone portable a été semble-t'il la goutte qui a fait déborder le vase. A suivre...



La redevance sur la copie privée


La redevance sur la copie privée
Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis contre toute forme de piratage, que cet article ne fait en aucun cas la publicité sur quelque forme de piratage que ce soit et que le piratage est sévèrement puni par la loi.

Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsque vous achetez un cd vierge, en plus du cd et de la TVA, vous payez une taxe : la redevance sur la copie privée. La copie privée ( article L 122-5 du Code de la propriété intellectuelle : http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm ) est, entre autre, l'autorisation faite à une personne qui vient d'acheter un album de musique ( par exemple ) d'en faire une ou plusieurs copies pour son usage privé. A noter que ce droit ne s'applique pas aux oeuvres logicielles ou graphiques.
C'est cette loi qui vous autorise à enregistrer un film qui passe à la télé pour le revoir dans un cadre familial ou de faire une copie du dernier album de Jenifer ( oui, pourquoi pas !? ) pour pouvoir jouir de sa musique dans votre voiture ( allez-y mollo quand même ).
Depuis le 1er octobre 2007, de nouveaux supports sont concernés par la recevance : les clés USB, les disques durs externes et les cartes mémoires. Ils s'agitent à une liste déjà bien longue. Et tout ça s'est fait dans un silence radio total des média.
Le Barème de la redevance au 1er janvier 2008 :

Intitulé du support
Taxe HT appliquée
DVD vierges
1 € pour 4,7 Go à partir de septembre
CD-R/RW audio
45,73 € pour 100 heures (0,61 € pour 80 minutes)
CD-R/RW data
50,43 € pour 100.000 Mo (0,35 € pour 700 Mo/80 minutes)
Disquettes 3,5" 1,44 Mo
0,015 €
TV, baladeurs et boîtiers dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer des vidéogrammes
De 10 à 50 € selon la capacité, par tranches
Baladeurs et appareils de salon dotés de mémoire ou disque dur et capables d'enregistrer à la fois des vidéogrammes et des phonogrammes
De 5 à 50 € selon la capacité, par tranches
Minidisc
45,73 € pour 100 heures
Cassettes vidéo
42,84 € pour 100 heures
Cassettes audio
28,51 € pour 100 heures
Cartes mémoire flash
Capacité inférieure ou égale à 512 Mo
0,144 € le giga-octet
Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 2 Go
0,090 € le giga-octet
Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go
0,072 € le giga-octet
Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go
0,062 € le giga-octet
Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go
0,059 € le giga-octet
Clés USB
Capacité inférieure ou égale à 512 Mo
0,300 € le giga-octet
Capacité supérieure à 512 Mo et inférieure ou égale à 1 Go
0,225 € le giga-octet
Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 2 Go
0,180 € le giga-octet
Capacité supérieure à 2 Go et inférieure ou égale à 5 Go
0,144 € le giga-octet
Capacité supérieure à 5 Go et inférieure ou égale à 10 Go
0,130 € le giga-octet
Capacité supérieure à 10 Go et inférieure ou égale à 16 Go
0,125 € le giga-octet
Disque durs externes à usage personnel
Capacité inférieure ou égale à 80 Go
0,0597 € le giga-octet
Capacité supérieure à 80 Go et inférieure ou égale à 120 Go
0,0507 € le giga-octet
Capacité supérieure à 1 Go et inférieure ou égale à 160 Go
0,0403 € le giga-octet
Capacité supérieure à 160 Go et inférieure ou égale à 200 Go
0,0333 € le giga-octet
Capacité supérieure à 200 Go et inférieure ou égale à 320 Go
0,0272 € le giga-octet
Capacité supérieure à 320 Go et inférieure ou égale à 400 Go
0,0237 € le giga-octet
Capacité supérieure à 400 Go et inférieure ou égale à 1000 Go
0,0200 € le giga-octet

Ce qui représente par exemple :
  • une augmentation de 3,27% sur une clé USB 1 Go vendue 6,99€ le 19/10/2007 sur cdiscount.fr
  • une augmentation de 10,48% sur un disque dur de 400 Go de marque Néo vendu 99,99€ le 19/10/2007 sur ldlc.com !
  • 20€ sur un disque dur de 1 To.
  • Une augmentation de 120,68% sur un pack de 25 cd vierges vendus 16,19€ le 19/10/2007 chez rue du commerce.com.
Et la loi ne va certainement pas s'arrêter là puisqu'à priori les consoles de jeux, les disques dur internes, les agendas électroniques, les téléphones portables à mémoire, les HD-DVD et les blu-Ray sont dans le collimateur du legislateur. Et le plus étonnant : LE PAPIER.
En regardant bien le tableau ci-dessus, vous constaterez avec amusement ( enfin, pas si amusant que ça, c'est avec votre pognon tout de même ) que les disquettes de 1,44Mo sont soumises à la redevance. Ça fait un peu juste, 1,44Mo pour pirater une musique ou un film... ( Ou alors à la limite un film de Mocky. Si si, certains tiendraient peut-être sur une disquette ).
Mais jusqu'où le lobby du disque va-t'il vouloir aller. Pourquoi ne pas taxer les stylos, les photocopieuses, les appareils photos, les camescopes, les imprimantes, scanners, encre, internet...?
Tous peuvent servir de près ou de loin à faire de la copie.
La double peine
Ces sommes, on est bien d'accord, vous sont réclamées (ou plutôt sont ponctionnées automatiquement lors de l'achat ) quelque soit l'utilisation que vous faites de ces supports. Si vous achetez un cd ou un disque dur afin de faire des sauvegardes de vos photos, par exemple, et bien vous rémunérez Koxie et ses producteurs par la même occasion ( dit comme ça, ça fait mal aux sphincters ).
Le législateur ( poussé par les lobbies ) part du principe qu'une personne qui achète une clé USB est un pirate et donc qu'il doit dédommager les ayant-droit. Ou du moins, doit payer pour ceux qui piratent des œuvres. Là où le serpent se mort la queue ( jusqu'à la nuque ), c'est que lorsque vous faites sur un cédérom une copie d'un album de musique ( pour pouvoir l'écouter chez vous et dans la voiture par exemple ) que vous venez d'acquérir, vous payez deux fois. C'est ce que j'appelle la double peine. Le gars honnête paie double.
Car bien évidemment, s'acquitter de la redevance ne vous autorise en aucune façon à graver sur un support une œuvre que vous n'avez pas acheté ou de copier pour un copain une œuvre achetée.
C'est un peu limite, mais le raisonnement suivant peut presque sembler légitime : « Si je ne pirate pas, je suis une burne car je paie pour ». Attention, je tiens bien à répéter qu'il ne faut en aucun cas pirater une œuvre. Mais le problème, c'est que le principe de cette loi peut amener à penser ça pour certains.
Joey Starr, un fonctionnaire ?
Houlala ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... Surtout que le gars a l'air un poil chatouilleux. Et l'on en est pas encore là. Mais la redevance sur la copie privée me pose un problème tout de même. L'argent récolté est dispatché aux divers ayant-droit ( auteurs, artistes, producteurs, maisons de disques...) par 2 organismes : la Sorecop ( pour l'audiovisuel ) et Copie France ( pour la musique ).
Du coup, l'état lève l'impôt pour des intérêts privés. Et cela ne dérange personne. Il faut dire que le lobby des maisons de disques est impressionnant, emmené par un Pascal Nègre, PDG d'Universal Music et président du syndicat national de l'édition phonographique, véritable homme d'influence. Et bien moi, ça me gêne !
Ca me gêne qu'on me taxe quand j'achète un cd, une clé USB ou un dvd vierge pour maintenir le niveau de revenu des artistes ou des dirigeants de maisons de disque. Tout le monde part du principe qu'un artiste doit gagner plein d'argent. Vu la soupe qui est produite en ce moment, peut-être que d'avoir un peu faim, ça les feraient se déchirer un peu, nos auteurs. A vouloir plaire à tout le monde, on écoute plus que de la daube.
De plus, je ne suis pas sur que les revenus des artistes baissent tant que ça car les produits merchandising se multiplient, les ventes de dvd musicaux viennent s'ajouter aux ventes de cd et surtout, les prix des places de concert ont complètement explosé.
  • 28,80€ pour aller voir Cali à Lyon, artiste en devenir et grand prescripteur du vote à gauche aux dernières élections présidentielles. Combien de couples d'ouvriers peuvent se permettre de débourser presque 60 euros pour une soirée, sans compter le casse-croûte et une petite bibine ou deux pour étancher la soif provoquée par la chaleur de la foule ( à consommer avec modération ) ?
  • 43,00€ pour Lavillier à Lyon.
  • Et que dire d'Aznavour ( de 54€ à 89€ ) ou de Céline Dion ( de 78,50€ à 205€ ) parmi plein d'autres.
Que ces artiste gagnent beaucoup d'argent, ça ne me gêne absolument pas. Mais qu'on essaie pas de nous faire pleurer sur leur sort !
Dis, papa, ça sert à quoi une maison de disques ?
Il y a quelques années de cela ( je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans... ), une maison de disques servait à découvrir de nouveaux artistes, à les promouvoir, à les faire connaître du grand public, à les faire mûrir, à lancer des carrière sur le long terme.
Mais ce temps là est révolu. Le but d'une maison de disques est maintenant de faire de l'argent, le plus possible et surtout le plus vite possible. Résultat : pas de grande nouveauté dans la production actuelle, des reprises à tire larigot, des best of, et des artistes préfabriqués lancés par des émissions qui portent bien leur nom comme « la Nouvelle Star », « Star Academy ». Ils ne recherche pas un chanteur, un nouveau talent, mais directement une star. Quelqu'un de rentable tout de suite...
Donc, il fallait s'y attendre, les gens en ont eu marre. Payer entre 15 et 20 albums et ne pas en avoir pour son pognon, ça va 5 minutes. A coté de ça, le développement du haut débit et la démocratisation des ordinateurs ont eu raison des ventes d'album : Un ado de 12 ans ne sais plus écrire mais connais le fonctionnement d'un logiciel de P2P.
Faire comme Pascal Nègre et ne regarder que son nombril et le passé ne fera pas revivre le cd. C'est fini.
Du coup, les artistes se posent eux aussi cette question : pourquoi une maison de disque ? Pourquoi continuer à leur verser des marges confortables si elles ne font plus leur boulot. Plus besoin de graver des cd, de concevoir des pochettes, de trouver des accords avec les distributeurs puisqu'un site internet suffit pour diffuser sa musique.
C'est la réflexion que se sont faite ou se font de plus en plus d'artistes ( radiohead, Manu Chao, The Charlatans, Jamiroquai... ). Artistes qui retrouvent leur liberté et donc peut-être de l'inspiration. Des précurseurs en la matière : le groupe Marillion, qui après bien des soucis avec sa maison de disques, a décidé de produire ses album lui-même en les pré-vendant sur internet à ses fans, ce qui leur confère une liberté artistique confortable.
La redevance sur la copie privée n'a aujourd'hui d'autre utilité que de permettre à des personnes proches du pouvoir de continuer à ( bien ) vivre avec un modèle économique complètement dépassé.
Sur notre dos...