jeudi 20 juin 2013

"oh...", de Philippe Djian.

Le bilan que je fais de ce que je connais de Philippe Djian est plutôt dans le genre mitigé. J'avais aimé "Impuretés" et pas du tout "Assassins". "Oh...", son vingt cinquième roman ( le vingtième si l'on considère les six volumes de "Doggy Bag" comme un seul). Il a obtenu le prix interallié en 2012 (Mais bon ! Zeller, d'arvor et Beigbeder aussi...).

Dans ce roman, Djian se met dans la peu d'une femme, Michèle, qui va connaitre quelques semaines mouvementées. Elle se fait violer, chez elle par un inconnu. Son père, un tueur de masse est en train de mourir en prison. Sa mère qui a connu des périodes de prostitution s'installe avec un homme de 40 ans son cadet. Son fils a décidé de s'installer avec une fille de 100 kg dont il veut reconnaître le fils et dont le père naturel croupi dans une prison pour trafic de droque. ses deux derniers (son fils et sa mère vivent plus ou moins à ses crochets). Michèle entretien une relation avec le mari de sa meilleure amie.

jeudi 13 juin 2013

"Pourquoi j'ai mangé mon père", de Roy Lewis.

Voilà un roman que je viens de relire avec autant de plaisir que lorsque je l'ai découvert pour la première fois il y a une quinzaine d'années. Roy Lewis est un écrivain britannique né en 1913 et décédé en 1996. Economiste de formation, journaliste et sociologue, il commence à écrire en 1960 avec "Pourquoi j'ai mangé mon père".

L'histoire est celle du narrateur, Ernest, un homme préhistorique de pléistocène moyen. Ernest décrit l'histoire de sa tribu et notamment le tournant décisif que son père, Edouard, fait prendre à celle-ci. Car Edouard est féru de science et a décidé de faire évoluer sa petite famille de façon accélérée. Edouard a déjà trouvé comment gérer le feu qu'il va chercher sur un volcan. Cette avancée lui permet d'avoir un temps d'avance sur les autres familles, les prédateurs et les proies. Car il a déjà pensé à brûler les pointes des armes de chasse.

mercredi 12 juin 2013

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer.

Paru en 2008 aux États-Unis et en 2009 en France, ce livre ne m'avait jamais tapé dans l’œil jusqu'à maintenant. Sans doute le titre un brin trop accrocheur. Et puis, vu l'ampleur de l'engouement de la blogosphère pour ce roman, j'ai décidé de le lire, ne serait-ce que pour savoir de quoi il retrourne.

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" a été ecrit à quatre mains en partie car l'auteure, décédée en 2008 était trop faible sur la fin pour en terminer la rédaction. C'est sa nièce, Annie Barrows, qui l'a aidé à en terminer la rédaction. Mary Ann Shaffer est née en 1934 aux Etats-Unis. Elle n'aura donc pas connu le succès qu'a rencontré son ouvrage.

"Le diable, tout le temps", de Donald Ray Pollock.

Je ne sais comment j'ai pu faire pour passer à coté de ce livre lors de sa parution en 2012, élu meilleur livre de l'année par le magazine "lire". A ma décharge, il faut dire que l'on trouve souvent ce livre étiqueté "Polar". Ce qui n'est pas mon rayon favori.

Donald Ray Pollock est un écrivain américain né en 1957 dans l'Ohio. Après avoir été ouvrier pendant plus de trente ans, il prend des cours d'écriture et publie en 2008 un premier recueil de nouvelles qui est remarqué. En 2011, il publie "Le diable, tout le temps", son premier roman.