dimanche 26 mai 2013

"Trois femmes puissantes", de Marie N'Diaye.

Une fois n'est pas coutume, je n'attends pas quelques jours avant de faire ma petite note sur le livre que je viens de lire. Parce que là je suis vraiment en colère. Non pas contre l'auteure, Marie N'Diaye, qui écrit un livre qui est certainement très honnête et très emprunt de sa vie personnelle.

Mais en colère contre l'académie Goncourt qui lui a attribué son prix en 2009, alors que son roman, qui est en fait un recueil de trois nouvelles n'a absolument pas le format ni la carrure d'un "Goncourable". En colère contre l'éditeur car lorsque l'on lit le résumé du livre et que l'on lit le livre lui-même, on se demande presque quel est le rapport entre les deux. Et enfin en colère contre les critiques que je peux lire sur ce livre, qui ce contentent de commenter le résumé de l'éditeur.

"Bloody Miami", de Tom Wolfe.

Tiens ! Un roman court de Tom Wolfe ! 616 pages seulement, une nouvelle, à l'echelle de l'homme aux costumes blancs... A 82 ans ("seulement !", comme il aime à le faire remarquer), Tom Wolfe sort son quatrième roman. Après une brillante carrière de journaliste, Tom Wolfe a ecrit son premier roman en 1987, "Le bûcher des vanités", véritable succès mondial. Puis en 1998 parait "Un homme un vrai". Et 2004, son avant dernier roman, qui reste pour moi le meilleur, "Moi, Charlotte Simmons".

Quatre romans en 25 ans, on peut dire que l'auteur sait se faire attendre. Cela vient avant tout de la façon de travailler de Tom Wolfe, qui se documente énormément avant d'écrire un roman. Il a besoin de s'imprégner des lieux jusqu'à les connaître mieux que leurs habitants eux-même. "Bloody Miami" se situe donc bien évidemment à Miami. Tom Wolfe nous fait découvrir la ville, ses différents quartiers, les tensions entre les différentes ethnies, les différentes strates sociales des habitants et tout ceci est une des composantes de l'histoire. Comme Tom Wolfe avait intégré New York dans "Le bucher des vanités" ou Atlanta dans "Un homme, un vrai".

lundi 20 mai 2013

"Un homme de tempérament", de David Lodge.

Voici un de mes auteurs favoris, même si, à l'instar des livres de John Irving, je suis de plus en plus tendu en ouvrant un nouveau roman de cet écrivain. La verve n'est plus tout à fait la même qu'il y a quelques années et j'ai toujours un peu la peur d'être déçu. Vous trouverez un courte description de l'auteur ici .


Dès que j'ai vu ce nouveau livre de David Lodge sur les étals, je me suis jeté dessus comme un moustique sur une fesse. Arrivé à la maison, première déception, c'est une biographie ! Et deuxième déception, une biographie d'H.G Wells. Non pas que j'ai quoi que ce soit contre H.G Wells, mais David Lodge avait déjà fait un biographie d'Henri James ( "L'auteur ! L'auteur !" ), dans laquelle d'ailleurs H.G Wells apparaissait. Et donc, on reste vraiment dans le même univers et la même époque.

"C'est la vie", de Ron Hansen.

Voilà un livre que j'ai acheté complètement par hasard. Son auteur, Ron Hansen, est un américain, né en 1947 dans le Nebraska, États-Unis. Professeur et auteur de 6 autres romans Ron Hansen a publié ce livre en 2005 pour la version française.

Ce roman, assez court, raconte les mésaventure de Pierre et Nathalie, un couple qui connait une petite crise. Au lieu de partir en vacances ensemble, Nathalie décide de s'envoler pour les Etats-Unis afin de faire une traversée d'est en ouest en passant par les endroits que les touristes ne visitent pas en général.

samedi 11 mai 2013

"Limonov", d'Emmanuel Carrère.

C'est le deuxième livre d'Emmanuel Carrère que je lis, après "D'autres vies que la mienne", qui m'avait laissé un goût d'inachevé. J'ai acheté "Limonov" sans avoir lu ou cherché quel était le sujet du roman, même si le titre était évocateur. Mais je ne pensais pas tomber encore sur une biographie !

"Limonov" est le neuvième roman d'Emmanuel Carrère et je parle de roman car la vie d'Edouard Limonov y est légèrement romancée. Emmanuel Carrère a obtenu pour cet ouvrage le prix Renaudot 2011.

vendredi 10 mai 2013

"A moi seul bien des personnages", de John Irving.

Je ne présente plus John Irving car j'ai déjà parlé de lui dans plusieurs articles ( cf index des livres ). La parution d'un nouveau roman de cet écrivain est à chaque fois pour moi un petit événement et un petit moment d'angoisse. Parce que j'adore cet écrivain depuis plus de 25 ans mais que ses romans récents me plaisent un peu moins que ceux des années 70 et 80, à part "Je te retrouverai" que j'avais adoré. "A moi seul bien des personnages" est son quatorzième roman, paru en mai 2012 et en avril 2013 pour sa traduction française.