dimanche 7 février 2016

"Funny girl", de Nick Hornby.


Au fil des années, mon intérêt pour les romans de Nick Hornby a disparu. S'il y a eu quelques livres sympas et drôles ( "Haute fidélité" ,"la bonté : mode d'emploi") qui permettaient de passer un petit moment agréable, beaucoup d'autres sont fades ( voir mes avis sur les autres romans de l'auteur). Ayant entendu dire que le dernier en date, "Funny girl" était très réussi, j'ai décidé de le lire, par acquis de conscience.

Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas la couverture qui m'a décidé à le faire. J'ai quand même rarement vu quelque chose d'aussi moche. Enfin si ! Pour être honnête, j'en ai déjà vu une plus moche. Hors catégorie même. Au delà du mauvais goût ! Ben d'ailleurs, soyons fous, je vais vous laisser juger par vous-même :


samedi 6 février 2016

"La saison des Bijoux", d'Eric Holder.

Eric Holder est un écrivain français né en 1960, coupable d'une petite trentaine de livre. "La saison des bijoux est le dernier en date, paru en 2015. C'est le premier roman que je lis de cet auteur.

On y découvre Bruno et Jeanne, un couple de camelots qui officie sur les marchés du sud lyonnais. Ils décident de tenter leur chance sur les marchés saisonnier de bord de mer et choisissent Carri, une commune de la côte atlantique. Ils font donc le grand saut et se retrouvent à Carri avec leur fils Alexis et Virgile, un camelot proche de la retraite.

"La brigade du rire", de Gérard Mordillat.

Malgré son œuvre déjà conséquente  (près d'une trentaine de livres parus), c'est la première fois que j'ouvre un roman de Gérard Mordillat. "La brigade du rire", paru en 2015, est son dernier en date. C'est le pitch de sa quatrième de couv' qui m'a donnée envie.

Une bande de potes, anciennes "gloires" d'une équipe lycéenne de handball se réunit des années après. Ils sont tous dans la quarantaine, ont eu des destins différents, des hauts et des bas. Mais ils ont gardé un élément commun : ils sont toujours révoltés contre mes inégalités sociales. Pour se prouver qu'ils sont toujours capables de se mobiliser contre l'ultra-libéralisme, la misère sociale, et d'autres raisons plus personnelles, ils décide d'enlever Pierre Ramut, un célèbre éditorialiste au magazine "valeurs françaises", très, très à droite.


"La septième fonction du langage" de Laurent Binet.

Voici un auteur que j'ai découvert avec son roman "HHhH", que j'avais aimé à l'époque et qui avait reçu le Goncourt du premier roman. Avec "La septième fonction du langage", paru en août 2015, Laurent Binet a obtenu le prix du roman Fnac et l'interallié.

Dans ce roman, Laurent Binet reprend de nombreux événements et personnages réels qu'il incorpore dans une histoire et une enquête policière rocambolesques. Le point de départ est l'accident dont est victime Roland Barthes, le célèbre sémiologue, alors qu'il sort d'un repas chez Mitterrand, en mars 1980. Or, il apparait que Barthes aurait découvert une septième fonction du langage, qui rendrait celui qui la maitriserait capable de devenir très convaincant et d'avoir le dernier mot dans toute conversation. Autant dire que quelques mois avant l’élection présidentielle qui opposera Giscard et Mitterrand, cette découverte va intéresser un certain nombre de personnes.