jeudi 18 juillet 2013

"Je vais mieux", de David Foenkinos.

Le dernier livre de David Foenkinos que j'avais lu était "Le potentiel érotique de ma femme". Je n'avais pas vraiment aimé malgré le succès du livre à l'époque, mais j'ai quand même décidé de lire une deuxième œuvre de l'écrivain, on se sait jamais. 

David Foenkinos est né en 1974 à Paris. Très prolifique, il a publié une douzaine de romans en autant d'années. Ses romans se vendent énormément et sont traduits en de nombreuses langues étrangères.

"Le dïner", de Herman Koch"

Si je ne me trompe pas, c'est le premier livre d'un auteur néerlandais que je lis. Herman Koch est né en 1953 à Arnhem, au Pays-Bas. Journaliste, acteur, scénariste et écrivain, "Le dîner" est son sixième et avant dernier roman. C'est un énorme succès d'édition.

Toute l'histoire se passe dans un restaurant, pendant un dîner familial. Paul et Claire ont rendez-vous avec le frère de Paul, Serge et sa femme Babette. Dès le début du repas, la conversation file sur des sujets anodins mais la tension est déjà palpable. Paul, le narrateur, décrit le déroulé de la soirée en faisant de nombreux flashbacks sur son passé tumultueux. Il est sujet à de sérieux accès de violences verbale et physique, mais ce soir, tout commence à peu près normalement, il se contrôle.

mardi 16 juillet 2013

"Racaille Football Club", de Daniel Riolo.

Une fois n'est pas coutume, je sors un peu de la littérature. Bon, c'est un livre vite lu (dans la journée). A sa sortie, il avait une petite odeur de soufre car il parle d'un sujet plutôt tabou dans les médias : Le coté "racaille" des footballeurs professionnels et la présence de plus en plus forte de l'islam dur dans les vestiaires. Je dis tabou car même si le football est devenu un sujet de discussion de plus en plus couru dans les médias, parler de l'islam est toujours plus complexe et en parler sans prendre des pincettes est devenu quasiment impossible.

vendredi 5 juillet 2013

"Rien ne s'oppose à la nuit", de Delphine de Vigan.

"Rien ne s'oppose à la nuit" est le sixième et dernier roman en date de Delphine de Vigan, le deuxième que je lis après "No et moi", dont j'avais fait un bilan plutôt mitigé. Publié en 2011, "Rien ne s'oppose à la nuit" a obtenu le prix du roman Fnac et le Renaudot des lycéens.

Ce livre est beaucoup plus difficile car c'est une sorte d'autobiographie : L'auteur, à la suite du suicide de sa maman va tenté de faire un livre sur la maladie (la bipolarité) qui l'a poussée à ce geste ultime ainsi que toutes les souffrances qui ont accompagnées sa vie et celles de toute sa famille.

jeudi 4 juillet 2013

"Où on va, papa ?", de Jean-Louis Fournier.

Un livre que j'ai acheté un peu par hasard. En fait, par erreur : je pensais acheter un livre de Jean-Paul Dubois. Ce roman autobiographique a été publié en 2008 et a reçu le prix Fémina la même année. Son auteur, Jean-Louis Founier, né en 1938 est un écrivain et réalisateur. C'est entre autres, le créateur de "La noiraude", cette vache que tous ceux de ma génération connaissent bien.

"Où on va, papa ?" est un roman très court qui raconte le drame personnel qu'a vécu l'auteur, père coup sur coup de deux enfants handicapés à 80%. Jean-Louis Fournier y décrit ses hontes, ses regrets, ses peurs et son désarroi face à ses deux enfants avec lesquels il n'a jamais pu, su, ou voulu communiquer. Face à leur handicap profond, il oppose un humour noir grinçant, un cynisme, expliquant à quel point ils étaient "la tête pleine de paille".