samedi 24 août 2013

"La conjuration des imbéciles", de John Kennedy Toole.

Voici un livre pour le moins marqué par une histoire atypique puisque son auteur, John Kennedy Toole s'est donné la mort en 1969 suite à une dépression liée à l'incapacité à faire publier son livre. Il était persuadé d'avoir accouché d'un chef-d'oeuvre. Finalement publié post portem en 1980 grâce à la pugnacité de sa mère, "La conjuration des imbéciles" obtient un succès énorme et se verra décerner le prix Pulitzer 1981.

Le personnage principal, Ignatius J. Reilly vit à La Nouvelle Orleans, chez sa mère. Il passe ses journée dans son lit, à regarder la télé et à écrire ce qu'il pense être une œuvre remarquable. D'une intelligence et d'une érudition supérieures, Ignatius est une vraie feignasse. Sa maman qui s'adonne volontiers à la boisson, désespère de voir son fils travailler un jour. Mais lorsqu'elle a un accident de voiture, elle doit payer les dégats et ses maigres revenus n'y suffiront pas. Il n'y a plus le choix, Ignatius doit travailler.

mercredi 14 août 2013

"Avenue des Géants", de Marc Dugain.

Après la lecture il y a quelques mois de "La malédiction d'Edgar., roman avec lequel j'avais découvert Marc Dugain, j'ai eu envie de lire d'autres œuvres de cet auteur. Publié en 2012, "Avenue des Géants" est le dernier roman en date de Marc Dugain. Sans être cette fois-ci totalement une autobiographie, le personnage principal du livre, Al Kenner, s'inspire très fortement du tueur en série américain Edmund Kemper et de son histoire.

samedi 10 août 2013

"Une fille, qui danse", de Julian Barnes.

Julian Barnes fait partie d'un groupe d'écrivains britanniques dont j'ai adoré lire les livres. Mais depuis quelques temps, je suis plutôt déçu ou moins emballé par les productions de ces auteurs, que ce soit William Boyd, Jonathan Coe, ou Davis Lodge. Après quelques romans intéressant comme "Love, etc" ou "Dix ans après, je trouve que Julian Barnes avait atteint la maturité avec "Arthur et Georges". C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai entamé "Une fille, qui danse".

dimanche 4 août 2013

"Un roman américain", de Stephen L. Carter.

Voici un bon gros pavé de 800 pages comme je les aime. L'auteur, Stephen Carter est une découverte pour moi. Né en 1954 à Washington DC, il est professeur de droit à Yale, écrivain, essayiste, avocat et il participe à de nombreuses revues. Il a publié cinq romans qui ont rencontré le succès. Paru en 2008 aux États-Unis sous le titre "Palace Council", il a été traduit en français pour une parution début 2012. Je remarque encore en passant le titre ridiculement changé lors de la traduction. Stephen L.Carter a un site internet, uniquement en anglais ( traduire un bouquin de 800 pages, pas de problème. Mais un pauvre site de 10 pages, ça a l'air compliqué).

vendredi 2 août 2013

"La mauvaise rencontre", de Philippe Grimbert.

Comme tout le monde, j'avais lu "Le secret", à la différence que je n'avais pas été vraiment emballé. Pour tout dire, j'avais préféré le film qui en avait été tiré, ce qui est rarissime. Philippe Grimbert est ne en 1948 à Paris. Il est psychanaliste et écrivain. "La mauvaise rencontre est son troisième et avant dernier roman.

"La mauvaise rencontre" est un roman assez court. Il raconte l'amitié entre deux garçons qui commence des le plus jeune age. Loup, le narrateur, a rencontré Mando dans un parc. Ils vont vite devenir inséparables, ayant les mêmes centres d'intérêts, les mêmes goûts. Ils ont même eu leur première expérience sexuelle ensemble ( ou prseque).

jeudi 1 août 2013

"Sors de ce corps, William !", de David Safier.

Voici un livre acheté un peu au hasard. David Safier est un journaliste, scénariste et romancier allemand, né en 1966 à Brème. "Sors de ce corps, William !" a paru en 2010. C'est le troisième et avant dernier livre de l'auteur.

Le personnage principal, Rosa a une vie plutôt terne depuis deux ans. Elle a un metier qui ne lui plait absolument pas, l'homme de sa vie, Jan, l'a quitté il y a deux ans alors qu'il l'a surprise en train d'embrasser un prof de sport, et elle ne se supporte guère physiquement. Elle a perdu confiance en elle et ses piteuses tentatives pour essayer de récupérer Jan se soldent par des échecs, surtout que Jan a annoncé ses fiancailles avec une fille parfaite, Olivia.