dimanche 1 décembre 2013

"La cuisinière d'Himmler", de Franz-Olivier Giesbert.

Rose a eu une vie pour le moins mouvementée. Âgée de 105 ans, et à la tête d'un petit restaurant très prisé à Marseille, elle décide d'écrire ses mémoires. Née en Arménie en 1907, ses parents et toute sa famille sont massacrés lors du génocide par les turcs. Gamine, elle se retrouve dans un harem à faire des pipes à Salim Bey. Lors d'un voyage en bateau, elle s'échappe pendant une escale à Marseille. Elle doit alors faire les poubelles pour un truand local, avant de travailler dans un restaurant. Adoptée par un charmant couple, elle sera réduite à l'esclavage par les descendants de ceux-ci.

samedi 24 août 2013

"La conjuration des imbéciles", de John Kennedy Toole.

Voici un livre pour le moins marqué par une histoire atypique puisque son auteur, John Kennedy Toole s'est donné la mort en 1969 suite à une dépression liée à l'incapacité à faire publier son livre. Il était persuadé d'avoir accouché d'un chef-d'oeuvre. Finalement publié post portem en 1980 grâce à la pugnacité de sa mère, "La conjuration des imbéciles" obtient un succès énorme et se verra décerner le prix Pulitzer 1981.

Le personnage principal, Ignatius J. Reilly vit à La Nouvelle Orleans, chez sa mère. Il passe ses journée dans son lit, à regarder la télé et à écrire ce qu'il pense être une œuvre remarquable. D'une intelligence et d'une érudition supérieures, Ignatius est une vraie feignasse. Sa maman qui s'adonne volontiers à la boisson, désespère de voir son fils travailler un jour. Mais lorsqu'elle a un accident de voiture, elle doit payer les dégats et ses maigres revenus n'y suffiront pas. Il n'y a plus le choix, Ignatius doit travailler.

mercredi 14 août 2013

"Avenue des Géants", de Marc Dugain.

Après la lecture il y a quelques mois de "La malédiction d'Edgar., roman avec lequel j'avais découvert Marc Dugain, j'ai eu envie de lire d'autres œuvres de cet auteur. Publié en 2012, "Avenue des Géants" est le dernier roman en date de Marc Dugain. Sans être cette fois-ci totalement une autobiographie, le personnage principal du livre, Al Kenner, s'inspire très fortement du tueur en série américain Edmund Kemper et de son histoire.

samedi 10 août 2013

"Une fille, qui danse", de Julian Barnes.

Julian Barnes fait partie d'un groupe d'écrivains britanniques dont j'ai adoré lire les livres. Mais depuis quelques temps, je suis plutôt déçu ou moins emballé par les productions de ces auteurs, que ce soit William Boyd, Jonathan Coe, ou Davis Lodge. Après quelques romans intéressant comme "Love, etc" ou "Dix ans après, je trouve que Julian Barnes avait atteint la maturité avec "Arthur et Georges". C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai entamé "Une fille, qui danse".

dimanche 4 août 2013

"Un roman américain", de Stephen L. Carter.

Voici un bon gros pavé de 800 pages comme je les aime. L'auteur, Stephen Carter est une découverte pour moi. Né en 1954 à Washington DC, il est professeur de droit à Yale, écrivain, essayiste, avocat et il participe à de nombreuses revues. Il a publié cinq romans qui ont rencontré le succès. Paru en 2008 aux États-Unis sous le titre "Palace Council", il a été traduit en français pour une parution début 2012. Je remarque encore en passant le titre ridiculement changé lors de la traduction. Stephen L.Carter a un site internet, uniquement en anglais ( traduire un bouquin de 800 pages, pas de problème. Mais un pauvre site de 10 pages, ça a l'air compliqué).

vendredi 2 août 2013

"La mauvaise rencontre", de Philippe Grimbert.

Comme tout le monde, j'avais lu "Le secret", à la différence que je n'avais pas été vraiment emballé. Pour tout dire, j'avais préféré le film qui en avait été tiré, ce qui est rarissime. Philippe Grimbert est ne en 1948 à Paris. Il est psychanaliste et écrivain. "La mauvaise rencontre est son troisième et avant dernier roman.

"La mauvaise rencontre" est un roman assez court. Il raconte l'amitié entre deux garçons qui commence des le plus jeune age. Loup, le narrateur, a rencontré Mando dans un parc. Ils vont vite devenir inséparables, ayant les mêmes centres d'intérêts, les mêmes goûts. Ils ont même eu leur première expérience sexuelle ensemble ( ou prseque).

jeudi 1 août 2013

"Sors de ce corps, William !", de David Safier.

Voici un livre acheté un peu au hasard. David Safier est un journaliste, scénariste et romancier allemand, né en 1966 à Brème. "Sors de ce corps, William !" a paru en 2010. C'est le troisième et avant dernier livre de l'auteur.

Le personnage principal, Rosa a une vie plutôt terne depuis deux ans. Elle a un metier qui ne lui plait absolument pas, l'homme de sa vie, Jan, l'a quitté il y a deux ans alors qu'il l'a surprise en train d'embrasser un prof de sport, et elle ne se supporte guère physiquement. Elle a perdu confiance en elle et ses piteuses tentatives pour essayer de récupérer Jan se soldent par des échecs, surtout que Jan a annoncé ses fiancailles avec une fille parfaite, Olivia.

jeudi 18 juillet 2013

"Je vais mieux", de David Foenkinos.

Le dernier livre de David Foenkinos que j'avais lu était "Le potentiel érotique de ma femme". Je n'avais pas vraiment aimé malgré le succès du livre à l'époque, mais j'ai quand même décidé de lire une deuxième œuvre de l'écrivain, on se sait jamais. 

David Foenkinos est né en 1974 à Paris. Très prolifique, il a publié une douzaine de romans en autant d'années. Ses romans se vendent énormément et sont traduits en de nombreuses langues étrangères.

"Le dïner", de Herman Koch"

Si je ne me trompe pas, c'est le premier livre d'un auteur néerlandais que je lis. Herman Koch est né en 1953 à Arnhem, au Pays-Bas. Journaliste, acteur, scénariste et écrivain, "Le dîner" est son sixième et avant dernier roman. C'est un énorme succès d'édition.

Toute l'histoire se passe dans un restaurant, pendant un dîner familial. Paul et Claire ont rendez-vous avec le frère de Paul, Serge et sa femme Babette. Dès le début du repas, la conversation file sur des sujets anodins mais la tension est déjà palpable. Paul, le narrateur, décrit le déroulé de la soirée en faisant de nombreux flashbacks sur son passé tumultueux. Il est sujet à de sérieux accès de violences verbale et physique, mais ce soir, tout commence à peu près normalement, il se contrôle.

mardi 16 juillet 2013

"Racaille Football Club", de Daniel Riolo.

Une fois n'est pas coutume, je sors un peu de la littérature. Bon, c'est un livre vite lu (dans la journée). A sa sortie, il avait une petite odeur de soufre car il parle d'un sujet plutôt tabou dans les médias : Le coté "racaille" des footballeurs professionnels et la présence de plus en plus forte de l'islam dur dans les vestiaires. Je dis tabou car même si le football est devenu un sujet de discussion de plus en plus couru dans les médias, parler de l'islam est toujours plus complexe et en parler sans prendre des pincettes est devenu quasiment impossible.

vendredi 5 juillet 2013

"Rien ne s'oppose à la nuit", de Delphine de Vigan.

"Rien ne s'oppose à la nuit" est le sixième et dernier roman en date de Delphine de Vigan, le deuxième que je lis après "No et moi", dont j'avais fait un bilan plutôt mitigé. Publié en 2011, "Rien ne s'oppose à la nuit" a obtenu le prix du roman Fnac et le Renaudot des lycéens.

Ce livre est beaucoup plus difficile car c'est une sorte d'autobiographie : L'auteur, à la suite du suicide de sa maman va tenté de faire un livre sur la maladie (la bipolarité) qui l'a poussée à ce geste ultime ainsi que toutes les souffrances qui ont accompagnées sa vie et celles de toute sa famille.

jeudi 4 juillet 2013

"Où on va, papa ?", de Jean-Louis Fournier.

Un livre que j'ai acheté un peu par hasard. En fait, par erreur : je pensais acheter un livre de Jean-Paul Dubois. Ce roman autobiographique a été publié en 2008 et a reçu le prix Fémina la même année. Son auteur, Jean-Louis Founier, né en 1938 est un écrivain et réalisateur. C'est entre autres, le créateur de "La noiraude", cette vache que tous ceux de ma génération connaissent bien.

"Où on va, papa ?" est un roman très court qui raconte le drame personnel qu'a vécu l'auteur, père coup sur coup de deux enfants handicapés à 80%. Jean-Louis Fournier y décrit ses hontes, ses regrets, ses peurs et son désarroi face à ses deux enfants avec lesquels il n'a jamais pu, su, ou voulu communiquer. Face à leur handicap profond, il oppose un humour noir grinçant, un cynisme, expliquant à quel point ils étaient "la tête pleine de paille".

jeudi 20 juin 2013

"oh...", de Philippe Djian.

Le bilan que je fais de ce que je connais de Philippe Djian est plutôt dans le genre mitigé. J'avais aimé "Impuretés" et pas du tout "Assassins". "Oh...", son vingt cinquième roman ( le vingtième si l'on considère les six volumes de "Doggy Bag" comme un seul). Il a obtenu le prix interallié en 2012 (Mais bon ! Zeller, d'arvor et Beigbeder aussi...).

Dans ce roman, Djian se met dans la peu d'une femme, Michèle, qui va connaitre quelques semaines mouvementées. Elle se fait violer, chez elle par un inconnu. Son père, un tueur de masse est en train de mourir en prison. Sa mère qui a connu des périodes de prostitution s'installe avec un homme de 40 ans son cadet. Son fils a décidé de s'installer avec une fille de 100 kg dont il veut reconnaître le fils et dont le père naturel croupi dans une prison pour trafic de droque. ses deux derniers (son fils et sa mère vivent plus ou moins à ses crochets). Michèle entretien une relation avec le mari de sa meilleure amie.

jeudi 13 juin 2013

"Pourquoi j'ai mangé mon père", de Roy Lewis.

Voilà un roman que je viens de relire avec autant de plaisir que lorsque je l'ai découvert pour la première fois il y a une quinzaine d'années. Roy Lewis est un écrivain britannique né en 1913 et décédé en 1996. Economiste de formation, journaliste et sociologue, il commence à écrire en 1960 avec "Pourquoi j'ai mangé mon père".

L'histoire est celle du narrateur, Ernest, un homme préhistorique de pléistocène moyen. Ernest décrit l'histoire de sa tribu et notamment le tournant décisif que son père, Edouard, fait prendre à celle-ci. Car Edouard est féru de science et a décidé de faire évoluer sa petite famille de façon accélérée. Edouard a déjà trouvé comment gérer le feu qu'il va chercher sur un volcan. Cette avancée lui permet d'avoir un temps d'avance sur les autres familles, les prédateurs et les proies. Car il a déjà pensé à brûler les pointes des armes de chasse.

mercredi 12 juin 2013

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer.

Paru en 2008 aux États-Unis et en 2009 en France, ce livre ne m'avait jamais tapé dans l’œil jusqu'à maintenant. Sans doute le titre un brin trop accrocheur. Et puis, vu l'ampleur de l'engouement de la blogosphère pour ce roman, j'ai décidé de le lire, ne serait-ce que pour savoir de quoi il retrourne.

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" a été ecrit à quatre mains en partie car l'auteure, décédée en 2008 était trop faible sur la fin pour en terminer la rédaction. C'est sa nièce, Annie Barrows, qui l'a aidé à en terminer la rédaction. Mary Ann Shaffer est née en 1934 aux Etats-Unis. Elle n'aura donc pas connu le succès qu'a rencontré son ouvrage.

"Le diable, tout le temps", de Donald Ray Pollock.

Je ne sais comment j'ai pu faire pour passer à coté de ce livre lors de sa parution en 2012, élu meilleur livre de l'année par le magazine "lire". A ma décharge, il faut dire que l'on trouve souvent ce livre étiqueté "Polar". Ce qui n'est pas mon rayon favori.

Donald Ray Pollock est un écrivain américain né en 1957 dans l'Ohio. Après avoir été ouvrier pendant plus de trente ans, il prend des cours d'écriture et publie en 2008 un premier recueil de nouvelles qui est remarqué. En 2011, il publie "Le diable, tout le temps", son premier roman.

dimanche 26 mai 2013

"Trois femmes puissantes", de Marie N'Diaye.

Une fois n'est pas coutume, je n'attends pas quelques jours avant de faire ma petite note sur le livre que je viens de lire. Parce que là je suis vraiment en colère. Non pas contre l'auteure, Marie N'Diaye, qui écrit un livre qui est certainement très honnête et très emprunt de sa vie personnelle.

Mais en colère contre l'académie Goncourt qui lui a attribué son prix en 2009, alors que son roman, qui est en fait un recueil de trois nouvelles n'a absolument pas le format ni la carrure d'un "Goncourable". En colère contre l'éditeur car lorsque l'on lit le résumé du livre et que l'on lit le livre lui-même, on se demande presque quel est le rapport entre les deux. Et enfin en colère contre les critiques que je peux lire sur ce livre, qui ce contentent de commenter le résumé de l'éditeur.

"Bloody Miami", de Tom Wolfe.

Tiens ! Un roman court de Tom Wolfe ! 616 pages seulement, une nouvelle, à l'echelle de l'homme aux costumes blancs... A 82 ans ("seulement !", comme il aime à le faire remarquer), Tom Wolfe sort son quatrième roman. Après une brillante carrière de journaliste, Tom Wolfe a ecrit son premier roman en 1987, "Le bûcher des vanités", véritable succès mondial. Puis en 1998 parait "Un homme un vrai". Et 2004, son avant dernier roman, qui reste pour moi le meilleur, "Moi, Charlotte Simmons".

Quatre romans en 25 ans, on peut dire que l'auteur sait se faire attendre. Cela vient avant tout de la façon de travailler de Tom Wolfe, qui se documente énormément avant d'écrire un roman. Il a besoin de s'imprégner des lieux jusqu'à les connaître mieux que leurs habitants eux-même. "Bloody Miami" se situe donc bien évidemment à Miami. Tom Wolfe nous fait découvrir la ville, ses différents quartiers, les tensions entre les différentes ethnies, les différentes strates sociales des habitants et tout ceci est une des composantes de l'histoire. Comme Tom Wolfe avait intégré New York dans "Le bucher des vanités" ou Atlanta dans "Un homme, un vrai".

lundi 20 mai 2013

"Un homme de tempérament", de David Lodge.

Voici un de mes auteurs favoris, même si, à l'instar des livres de John Irving, je suis de plus en plus tendu en ouvrant un nouveau roman de cet écrivain. La verve n'est plus tout à fait la même qu'il y a quelques années et j'ai toujours un peu la peur d'être déçu. Vous trouverez un courte description de l'auteur ici .


Dès que j'ai vu ce nouveau livre de David Lodge sur les étals, je me suis jeté dessus comme un moustique sur une fesse. Arrivé à la maison, première déception, c'est une biographie ! Et deuxième déception, une biographie d'H.G Wells. Non pas que j'ai quoi que ce soit contre H.G Wells, mais David Lodge avait déjà fait un biographie d'Henri James ( "L'auteur ! L'auteur !" ), dans laquelle d'ailleurs H.G Wells apparaissait. Et donc, on reste vraiment dans le même univers et la même époque.

"C'est la vie", de Ron Hansen.

Voilà un livre que j'ai acheté complètement par hasard. Son auteur, Ron Hansen, est un américain, né en 1947 dans le Nebraska, États-Unis. Professeur et auteur de 6 autres romans Ron Hansen a publié ce livre en 2005 pour la version française.

Ce roman, assez court, raconte les mésaventure de Pierre et Nathalie, un couple qui connait une petite crise. Au lieu de partir en vacances ensemble, Nathalie décide de s'envoler pour les Etats-Unis afin de faire une traversée d'est en ouest en passant par les endroits que les touristes ne visitent pas en général.

samedi 11 mai 2013

"Limonov", d'Emmanuel Carrère.

C'est le deuxième livre d'Emmanuel Carrère que je lis, après "D'autres vies que la mienne", qui m'avait laissé un goût d'inachevé. J'ai acheté "Limonov" sans avoir lu ou cherché quel était le sujet du roman, même si le titre était évocateur. Mais je ne pensais pas tomber encore sur une biographie !

"Limonov" est le neuvième roman d'Emmanuel Carrère et je parle de roman car la vie d'Edouard Limonov y est légèrement romancée. Emmanuel Carrère a obtenu pour cet ouvrage le prix Renaudot 2011.

vendredi 10 mai 2013

"A moi seul bien des personnages", de John Irving.

Je ne présente plus John Irving car j'ai déjà parlé de lui dans plusieurs articles ( cf index des livres ). La parution d'un nouveau roman de cet écrivain est à chaque fois pour moi un petit événement et un petit moment d'angoisse. Parce que j'adore cet écrivain depuis plus de 25 ans mais que ses romans récents me plaisent un peu moins que ceux des années 70 et 80, à part "Je te retrouverai" que j'avais adoré. "A moi seul bien des personnages" est son quatorzième roman, paru en mai 2012 et en avril 2013 pour sa traduction française.

mercredi 13 mars 2013

"La vérité sur l'affaire Harry Quebert", de Joël Dicker.

En règle générale, je trouve les livres des lauréats du prix Goncourt des lycéens souvent intéressants. Le vainqueur 2012, Joël Dicker, pour son second roman, "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" est un jeune écrivain suisse francophone né en 1985. Ce livre a remporté également le grand prix du roman de l'Académie française, et a été dans la sélection du Goncourt et de l'Interallié. Pour en savoir plus sur cet auteur, il y a son site officiel

"La vérité sur l'affaire Harry Quebert" est un thriller se déroulant sur plusieurs années. Le personnages principal, Marcus Goldman est un jeune écrivain qui a connu un gros succès commercial avec son premier roman. Alors qu'il profite du succès et de l'aisance que lui a donné ce succès, et que son éditeur commence à lui mettre la pression pour la rédaction de son second livre, Marcus a un gros problème : le syndrome de la page blanche.

jeudi 7 mars 2013

"L'hotel New Hampshire", de John Irving.

Une relecture pour moi que ce cinquième roman de John Irving. Ça faisait de nombreuses années que je ne l'avais pas lu. Ce roman est le deuxième roman de John Irving en tant qu'écrivain mondialement connu et reconnu : en effet, il suit la publication de "Le monde selon Garp", succès planétaire. C'est donc pour Irving le roman de la confirmation. Publié en 1981 (1982 pour la traduction française), ce livre sera moyennement bien reçu par la critique mais sera aussi un succès d'édition.

"L'hotel New Hampshire", c'est histoire de la famille Berry et une magnifique galerie de personnages. Les parents, Win et Mary aiment à raconter à leurs enfants la façon dont ils se sont rencontrés dans un hôtel d'une station balnéaire et comment ils ses rapprochés l'un de l'autre grâce à Freud, un juif autrichien et à son ours Earl.

"Barbe bleue" d'Amélie nothomb.

Bon, Amélie Nothomb, j'avais laissé tomber, déception après déception. Le dernier que j'avais lu en date, "Robert des noms propres", m'avais même, fait me demander si c'était pas complètement du foutage de gueule. Mais, la critique était globalement plutôt assez bonne ( comme souvent d'ailleurs ). Mais, méfiant, je me le suis fait prêter plutôt que l'acheter.

Sage décision ! 160 pages écrites en énorme, l'équivalent de 80 pages normales. A 1 euro les cinq pages, je m'attends à en prendre plein le cerveau. 

lundi 4 mars 2013

"Délivrez-moi !", de Jasper Fforde

"Délivrez-moi !" est le deuxième épisodes des aventures de Thursday Next, détective littéraire. On retrouve donc notre agent spécial après "L'affaire Jane Eyre". Thursday Next est devenue une célébrité car elle a modifié la fin du roman "Jane Eyre" et que cela a plu aux lecteurs. Elle s'est mariée avec Landen et apprend qu'elle est enceinte. Tout pourrait aller pour le mieux mais malheureusement, dans les romans de Jasper Fforde, les problèmes arrivent par groupes de plusieurs.

Tout d'abord, elle doit rendre visite à Yorrick Kaine, candidat à la présidence de l'Angleterre, qui aurait découvert un manuscrit inédit de Shakespeare. Appelée sans arrêt pour devoir authentifier des textes farfelus, Thursday Next et son collègue Bowden Cable se rendent au manoir de Kaine sans illusions mais ce manuscrit, "Cardenio", a l'air aithentique... Une telle découverte serait un événement majeur et aurait une valeur inestimable.

vendredi 15 février 2013

"Une semaine de vacances", de Christine Angot.

Première lecture d'un roman de Christine Angot. Il a fallu que je me pousse un peu au cul tant le personnage ne m'était pas sympathique. Christine Angot est une écrivaine française née en 1959 à Chateauroux. "Une semaine de vacances" est son 17ème et dernier roman en date. Ses premiers ouvrages n'ont pas rencontré leur public et c'est à partir de son septième roman, "L"inceste" que Christine Angot commence à se faire connaître, notamment grâce à son goût pour la provocation et grâce à ses interventions à la télé pour le moins minables.

Après des romans dont les ventes sont de plus en plus à la baisse, Christine Angot revient avec "Une semaine de vacances" à ses premières amours : l'inceste et la provocation. Elle a un site officiel : ici

"1Q84", de Haruki Murakami.

Ça faisait longtemps que je voyais ce titre étrange pendant mes balades dans les librairies. N'ayany jamais lu de littérature japonaise, je me suis laissé tenté mais sans me faire trop d'illusions : je ne suis pas fan des romans fantastiques avec des mondes parallèles et des petits hommes venant d'ailleurs.

Ce roman est paru en trois tomes correspondants à trois périodes. Il est l’œuvre d'Haruki Murakami, un écrivain japonais né en 1949 à Kyoto. Murakami est l'auteur d'une douzaine de romans. "1Q84" est le dernier en date. Le titre est une référence au roman de George Orwell. Haruki Murakami a un site internet, en anglais uniquement.

mercredi 13 février 2013

"La liste de mes envies", de Grégoire Delacourt.

"La liste de mes envies" est le deuxième roman d'un écrivain français, Grégoire Delacourt. Né en 1960 à Valenciennes. Il publie début 2011 son premier roman, "L'écrivain de la famille", à l'age de cinquante ans et depuis, il enchaîne avec un roman par an quasiment. Son troisième roman paraitra le 20 mars 2013. "La liste de mes envies" est un véritable best-seller avec plus de 430 000 exemplaires écoulés, une sortie d'ores et déjà programmée dans une trentaine de pays, une adaptation au théâtre et les droits cinématographiques déjà vendus.

L'héroïne est Jocelyne, mercière à Arras. Elle est mariée à Jocelyn. Leur vie n'est pas un long fleuve tranquille. Ils ont eu deux enfants et ont perdu un bébé. Leur couple a connu des difficultés, Jocelyn a eu des passages ou il a été cruel avec elle. Mais le temps a arrondi les angles et leur couple s'est installé dans une routine et a retrouvé une sorte d'équilibre.

samedi 9 février 2013

"Sur la plage de Chesil" de Ian McEwan.

Voici un livre assez surprenant de Ian McEwan, un auteur britannique que je découvre avec "Sur la plage de Chesil". McEwan est né en Angleterre en 1948. Il est l'auteur de 11 romans et a notamment obtenu le très prestigieux prix Booker en 1998 pour son roman "Amsterdam". "Sur la plage de Chesil" est son avant-dernier roman publié en France. Ian McEwan a un site officiel, en anglais uniquement : http://www.ianmcewan.com/

Quand je dis que ce livre est assez surprenant, c'est parce qu'habituellement ce n'est pas le genre de roman que j'affectionne : très court ( 150 pages ). "Sur la plage de Chesil" est un huit-clos entre Edouard et Florence. Ils viennent de ce marier et ce retrouvent dans un hôtel pendant le repas qui doit précéder leur nuit de noce. Ils sont finalement très différents l'un de l'autre et ne viennent pas du même milieu. Florence est issue d'une famille très aisée alors qu'Edouard a des origines beaucoup plus modestes.

vendredi 8 février 2013

"Metronome", de Lorànt Deutsch.

J'ai fait comme un petit peu tout le monde, j'ai acheté "Metronome" de Lorànt Deutsch. Je ne présente pas l'auteur que tout le monde connait grâce à une trentaine de films à son actif comme comédien. Sa notoriété et la lourde promotion dont a bénéficié cet ouvrage lui a permis d'en vendre plus de deux millions d’exemplaires. Un énorme succès d'édition, surtout pour un livre sur l'Histoire. Une série documentaire en a été tirée pour France Télévisions. 

Je ne reviendrai pas sur les polémiques qui ont émaillé la sortie de ce livre à propos de certaines erreurs et de certains partis pris. Je ne suis ni assez féru d'histoire, ni assez intéressé par le sujet pour pouvoir juger. J'ai donc lu "Métronome" sans a priori.

dimanche 3 février 2013

"Bandini", de John Fante.

Voici un auteur que je n'avais jamais lu et un livre que j'avais acheté il y a déjà quelques temps mais dont j'avais repoussé la lecture sans raison particulière. L'auteur, John Fante, est un écrivain et scénariste américain né à Denver en 1909. "Bandini" est son deuxième roman - le premier publié - d'une œuvre qui comportera une dizaine de romans et recueils de nouvelles. Sa carrière d'écrivain s'effacera peu a peu pour celle de scénariste à Hollywood. Il décèdera en 1983 aveugle et cul-de-jatte.

"Bandini" est un roman largement autobiographique. L'histoire est celle de la famille Bandini, une famille d'immigrés d'origine italienne qui a récemment débarqué dans le Colorado. Le père Svevo est un maçon et un bon maçon. Il est marié avec Maria et a trois enfants : Arturo, Auguste et Frederico.

mardi 29 janvier 2013

"HHhH", de Laurent Binet.

C'est étonnant comme un titre peut faire vendre un livre. Ce roman, qui devait, à l'origine, s'appeler "Opération anthropoid" a été "rebadgé" par l'éditeur, Grasset, qui craignait que le titre prévu au départ ne fasse trop science-fiction. Et c'est vrai que le titre choisi, "HHhH", plutôt accrocheur, a retenu mon attention. L'auteur, Laurent Binet est un écrivain né en 1972 à Paris. "HHhH" est son troisième livre et il a obtenu le Goncourt du premier roman en 2010 et le prix des lecteurs du livre de poche en 2011.

Commençons tout de suite par le titre de ce roman, qui est l'acronyme de "Himmlers Hirn heißt Heydrich", le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. C'est ainsi que l'on parlait de l'SS-Obergruppenführer Heydrich dans les couloirs de la SS. Le roman raconte une histoire vraie : l'Opération Anthropoid, montée depuis Londres, qui consiste en l'assassinat par deux parachutistes tchécoslovaques, Jozef Gabcik et Jan Kubis, de Heydrich.

mercredi 23 janvier 2013

"Féerie générale", d'Emmanuelle Pireyre.

Ouh lala ! Une lecture bien compliquée ! Ce roman -est-ce vraiment un roman ?- est le quatrième ouvrage d'Emmanuelle Pireyre, auteure née à Clermont Ferrand en 1969. Il a obtenu le prix Médicis 2012. 

"Féerie générale" est une sorte de compilation de récits sans liens forcément les uns avec les autres et présentés d'une façon peu conventionnelle. Je vous laisse découvrir les titres de certains de ses récits  : "Friedrich Nietzsche est-il halal?", “Comment faire le lit de l'homme non schizoïde et non aliéné?”, "Comment habiter le paramilitaire?", “Comment être là ce soir avec les couilles et le moral?”...