mardi 22 décembre 2009

"Les Lois de la Gravité", de Jean Teulé.

Comme beaucoup, j'ai découvert Jean Teulé grâce à l'émission "L'Assiette anglaise" de feu Bernard Rapp, diffusée sur Antenne 2 le samedi à la fin des années 80. Dans un décor on ne peut plus classique (la bibliothèque-bar du St James Club), des chroniqueurs ( dont faisait partie Jean Teulé) commentaient l'activité culturelle sur un ton décalé et moqueur. C'est à cette époque qu"il se met à écrire. SOn premier roman, "Rainbow pour Rimbaud", sort en 1991. "Les lois de la gravité" ezst publié en 2003. C'est son septième roman.

Le livre est très court. 135 pages dans sa version poche avec une police d'écriture très grosse et de nombreux espaces blanc. On se situe entre le nouvelle et le roman.

mardi 13 octobre 2009

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", de Harper Lee.

Étrange personnage que cette écrivaine américaine. Née en 1926 en Alabama, Nelle Harper Lee fait son apprentissage d'écrivain en collaborant avec Trumane Capote. En 1960, elle publie "Ne Tirez-pas sur l'Oiseau Moqueur", qui obtint de suite un immense succès qui ne sera jamais démenti car de nos jour encore, ce roman figure fréquemment sur les listes des meilleures vente de roman. L'année suivant la publication de son premier roman, elle obtient le prix Pulitzer. Et puis... et puis plus rien. Elle décide de ne plus écrire alors qu'à la sortie de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", Harper Lee avait declaré avoir déjà commencé son roman suivant. Ce brusque retrait a été la cause de nombreuses rumeurs sur son compte. Quasiment personne ne l'a vue en quarante ans !

"Le manticore" de Robertson Davies.

J'enchaîne directement avec le deuxième tome de la "Trilogie de Deptford", de Robertson Davies, "Le Manticore". C'est la suite de "L'objet du Scandale" dont la fiche est ci-dessous ( ou ici ). Même si je le répète à chaque fois, chacune des trilogies de Robertson Davies peut être lue dans l'ordre que l'on souhaite et chacun des tomes est un roman en lui même n'obligeant pas à lire les autres tomes ( mais donnant tout de même beaucoup l'envie de le faire).

"Qui a tué Boy Staunton" ? Cette question, déjà posée dans "L'objet du scandale", revient dans ce roman. Et pour cause : c'est le fils de Boy, David, légèrement émeché, qui la pose à un magicien hors pair, Magnus Eisengrim - alias Paul Dempster- lors d'une représentation de celui-ci à Deptford. Et la réponse, qui sera mal entendue par le public en ébullition à cause du malaise dans la salle de Dunstan Ramsay, la réponse va décider David Staunton à aller consulter une psychologue.

"L'objet du Scandale" de Robertson davies.

Me voici de retour après quelques semaines sans posts. Beaucoup de livres lus pendant ce laps de temps. Et pour commencer, j'ai relu quasiment l'intégralité des romans de mon auteur préférés, Robertson Davies. Pour une brève présentation de l'auteur, voici le lien vers la fiche de lecture que j'avais ecrite sur sa première trilogie : La trilogie de Salterton.

"L'objet du Scandale" est la première partie de la seconde trilogie de Robertson Davies : "La trilogie de Deptford". "L'objet du Scandale" a aussi été traduit dans certaines éditions avec un autre titre : "Le cinquième emploi". Comme dans chacune des trilogies de Robertson Davies, il est possible de lire les romans dans le désordre sans aucun préjudice. Les trois romans de la "Trilogie de Deptford" ont pour personnages principaux Dunstan Ramsay, Boy Staunton et Paul Dempster, tous trois des natifs de Deptford, au Canada.

lundi 10 août 2009

"Sauvez Hamlet !", de Jasper Fforde.

Jasper Fforde est un écrivain britannique né en 1961. "Sauvez Hamlet !" est le quatrième épisode des aventures de Thursday Next, détective littéraire à la Jurifiction. Son travail est de veiller à ce que les oeuvres littéraires se déroulent comme prévu par leurs auteurs. Mais elle décide de revenir dans la vie réelle pour s'occuper de son fils Friday.

Elle fait l'erreur de ramener Hamlet, qui a besoin de savoir comment son personnage est perçu dans la vraie vie, et de le loger chez sa mère. Il va flirter avec Lady Hamilton tandis qu'en son absence, un coup d'état se fomente dans le royaume du Danemark. Thursday Next apprends par son père, qui travaille dans les Chronogardes ( qui ont la possibilité de naviquer dans le temps ) qu'un très efficace tueur à gage va essayer par trois fois de l’éliminer. En même temps, elle doit s'occuper de Yorrick Kaine, un dictateur venu d'une obscur roman de seconde zone va essayer de s'emparer du monde entier. Un étrange saint du XIII ème siècle lui annonce que si l'équipe locale de Swindon pert le derby de Cricket, le plan de Yorrick Kaine va réussir. Elle doit donc reprendre en mains l'équipe de bras cassés de cricket de Swindon. Elle doit aussi retrouver son mari qui a été éradiqué par Goliath...

"La route", de Cormac McCarthy.

Un auteur que je connaissais pas malgré la très bonne réputation dont il jouit. J'ai attendu la sortie en format poche pour l'essayer. Cormac McCarthy est un écrivain américain né en 1933. Relativement peu productif concernant son oeuvre ( une dizaine de roman en 45 ansde carrière ), il est également peu prolixe avec les médias. Sa dernière oeuvre, "La route" est un succès mondial et il a obtenu notamment le prix Pulitzer étranger. Il est adapté au cinéma.

"La route" est une tranche de vie d'un père et de son fils. Suite à l'apocalypse, survenu deux ou trois ans plus tôt, il ne reste presque plus rien sur terre. On ne sait pas ce qui sait passé. La planète est recouverte de cendres. Ils restent quelques hommes vivants. Mais le père et le fils fuient les autres, avec pour seules possessions, un caddie et les quelques outils qu'il ont glanés ici et là. Il y a un pacte entre eux deux. Ils doivent rester des êtres humains "bons". Car les autres rodent à la recherche de nourriture, n'hésitant pas à sombrer dans la barbarie, voir le cannibalisme pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Certains affament des esclaves, des enfants, créent des groupes pour être plus fort.

dimanche 9 août 2009

"La femme du Vème", de Douglas Kennedy.

Douglas Kennedy, y'a pas à dire : il a une tête de mec sympa. Il est américain, personne n'est parfait, mais il aime bien la France. Il parle d'ailleurs admirablement bien le français. Depuis ses débuts dans l'écriture il y a une dizaine d'année, chacun de ses romans est un best-seller ( "L'homme qui voulait vivre sa vie", "Les charmes discrets de la vie conjugale"...). Et bien pourtant, je n'accroche pas.

Ses romans sont en général assez prenants, on a du mal à les poser pour faire autre chose, mais à chaque fois, c'est pour moi une décéption. "La femme du Vème" n'echappe pas à la règle. et je pense que c'est le moins bon de ses romans.

Harry Ricks, un professeur d'université américain débarque en France seul, sans boulot et sans un sou. Après quelques mésaventures rocambolesques, il se retrouve dans un loué sordide à faire un boulot louche. Il est au fond du trou. A ce moment, il fait la rencontre d'une femme dont il tombe amoureux. Mais il ne doit la voir que deux fois par semaines, à 17h00, et pour deux heures seulement. Depuis cette rencontre, des événements inattendus surviennent...

samedi 20 juin 2009

"Le Montespan", de Jean Teulé.

Il est complètement incroyable que je n'ai pas lu ce livre beaucoup plus tôt. Et ceci pour trois raisons. La première, c'est que lors de la promo de ce livre par l'auteur, j'avais trouvé l'idée originale. Ensuite, parce que je n'avais étrangement rien lu de Jean Teulé depuis "Balade pour un père oublié" alors que j'avais aimé ce livre. Et enfin, parce que j'aime bien le bonhomme en général.

Jean Teulé, c'est ce gars avec une bonne ganache et des drôles de chemises qui apparaissait dans l'émission de Bernard Rapp "L'assiette anglaise". Oui oui, ça ne nous rajeunit pas ! Il est né en 1953 à Saint-Lô. Il est l'auteur d'une douzaine de roman dont le dernier "Mangez-le si vous voulez" vient de paraitre. En plus d'avoir reçu quelques prix et une critique très positive, "Le Montespan" est un succès d'édition.

"Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devient milliardaire" de Vikas Swarup.

"Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devient milliardaire". Ouf ! Ça, c'est du titre ! Ça ne fait pas franchement envie. Çà donne légèrement que losrque l'on a terminé de citer le titre, on a lu le roman. Et bien, peu s'en faut.

Vikas Swarup est un écrivain indien né en 1963 à Allahabad. Il a été également diplomate au Royaume Uni, en Turquie, aux États-Unis et en Éthiopie. Il est actuellement Haut-Commissaire en Afrique du Sud. "Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devient milliardaire" est son premier roman. Il a été adapté au cinéma sous le titre "Slumdog millionaire" par Danny Boyle ("Petits meurtres entre amis", "Trainspotting", "la plage"...). Son second roman, "Six suspects" a été publié et sera également adapté pour le cinéma.

vendredi 29 mai 2009

"Même le mal se fait bien", de Michel Folco.

Je me rappelle d'un numéro de l'émission "Apostrophes" de Bernard Pivot dans lequel Michel Folco venait présenter son premier roman : "Dieu et nous seul pouvons"(J'ai essayé de retrouver la vidéo de l'émission sur internet. Pas trouvé. De plus "Apostrophes" s'est arrété en 1990, donc, c'est peut-être une autre émission de Pivot. "Bouillon de culture"?). Dès les premières minutes de son entretien, je me suis dit, avec toute la classe qui me caractérise : "P*****, ça a l'air génial, il me faut lire ce livre". Et je l'ai fait, et je ne le regrette pas. Déjà, rien que le titre complet du livre est caractéristique du contenu : "Dieu et nous seul pouvons : les Très-Edifiants et Très-Inopinés mémoires des Pibrac de Bellerocaille. Huit générations d'exécuteurs". Livre dont le film "Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu" est tiré.

Michel Folco est né le 23 septembre 1943 à Albi. Son dernier roman, "Même le mal se fait bien", est sorti l'année dernière et vient de paître en poche. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était attendu avec impatience par les nombreux lecteurs fidèles que Michel Folco a su séduire en seulement 3 romans. Car "Même le mal se fait bien" est la dernière partie d'une trilogie commencée par "Un loup est un loup" et "En avant comme avant".

lundi 4 mai 2009

"Talk talk" de T.C Boyle.

Quand j'achète plusieurs romans en même temps, je garde toujours ceux que j'ai le plus envie de lire pour la fin. Les livres de T.C Boyle ( Tom Coraghessan Boyle ) font toujours parti de ceux-là. C'est sans conteste un de mes auteurs favoris. Je veux dire par là que j'ai lu tous ses romans et que je rentre en état de transe à chaque fois que j'en ouvre un nouveau.

T.C Boyle est un écrivain américain né en 1948 à Peekskill, état de New-York. "Water Music", son premier roman, a été publié en 1981. "Talk talk" est son onzième roman. Le douzième, " The Women" a paru aux Etats-Unis il y a quelques semaines. Il a publié également de nombreux recueils de nouvelles.

T.C Boyle s'inspire souvent des problèmes de la société américaine pour ses romans. "Talk talk" traite notamment de l'usurpation d'identité. Sujet qui à priori permettait de multiples traitements. Mais alors qu'habituellement la plume de T.C Boyle se révèle si juste, si acerbe, si vivante, on a l'impression que dans "Talk talk", tout tombe à plat.

mercredi 15 avril 2009

En forçant, ça passe.

20 ans ! 20 ans que ça dure ! 20 ans qu'on nous fourgue du 16/9ème. Personne ne sait pourquoi. Ah si ! parce que c'est mieux. En voilà un argument qu'il est bien. Pendant 20 ans, on nous a vendu le 16/9ème comme un progrès sans quasiment nous fournir de quoi utiliser ce format : La télévision a diffusé presque totalement en 4/3 jusqu'à il y a 2 ou 3 ans et encore aujourd'hui la majorité des programmes est en 4/3.

Il faut tout de même savoir que ce format 16/9ème ne correspond à rien du tout. Il a été choisi en faisant le carré de 4/3 (4²/3²). Voilà ! c'est tout ! Et en justifiant cela par le fait que lorsque l'on regarde un film en cinémascope ( donc en 7/3, ou 21/9ème), les bandes noires seraient plus fines...

J'ai quand même une pensée pour tous ces ménages avant-gardistes qui ont déjà acheté ( plus cher, puisque c'est mieux !) et renouvelé leurs appareils 16/9ème depuis 1990. Et qui se sont tapé des heures et des heures de télé avec 2 bandes noires supplémentaires de part et d'autre de l'écran pour rectifier l'image en 4/3. Ou pire qui ont regardé leurs programmes en supprimant le haut et le bas de l'image pour pouvoir profiter de toute la largeur de l'écran...

Mais j'ai une pensée particulière pour une autre catégorie de téléspectateurs. Ceux à qui on ne la fait pas. Les plus malins. On leur a fourgé du 16/9ème : et bien il vont en profiter pleinement de leur 16/9ème. Et en hauteur et en largeur, s'il vous plait. C'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait. Lorsque l'on regarde la télé chez eux, un reportage sur l'anorexie ressemble à un reportage sur l'effet de la nourriture de chez McDo sur l'américain moyen. Un défilé de mode se transforme en un défilé de Philippes Bouvards. Et quand on veut voir un match de foot, on a l'impression de voir 22 Maradonnas sur le terrain ( version 2009, les Maradonna. Pas 1986...). Et oui ! ils suivent les programmes diffusés en 4/3 en format 16/9ème sur la télé en étirant l'image.

20 ans à se mater des images déformées parce que des fabricants de télés ont voulu nous faire changer des postes encore en état de marche. Et maintenant il faut changé le 16/9ème cathodique qui n'a jamais servi à rien en 16/9ème plasma ou lcd ( parce que c'est mieux), ce qui permet de gagner de la place sur le meuble télé pour mettre un pot de fleur, par exemple, derrière l'écran plat.

Mais là où l'on sombre vraiment dans le foutage de gueule intégral, c'est quand les fabricants de moniteurs pour ordinateurs se disent qu'eux aussi ils aimeraient bien que ceux qui ont acheté un ecran lcd il y a 3 ou 4 ans le changent pour un lcd 16/9ème ( parce que c'est mieux), et si possible avant la fin de vie de l'appareil.

Si vous voulez, changer un écran de pc 4/3 en 16/9ème ( en l'occurrence 16/10ème), c'est un peu comme de vouloir manger un velouté aux morilles avec des baguettes plutôt qu'avec une cuiller à soupe. C'est un peu plus chiant. Mais c'est plus chic.

C'est surtout débile. Réfléchissons un peu. A quoi nous sert majoritairement un pc familial ?
- A naviguer sur internet principalement (95% au moins pour ma part).
- A lire du multimédia ( de la musique et des films de boules téléchargés légalement).
- A jouer (en ligne)
- A stocker de la donnée ( les photos des 70 ans de tata Gilberte).
- A travailloter ( un petit tableau excel, un cv word ou openoffice, les comptes...)

Bon, à part pour celui qui va vouloir regarder son film grand spectacle sur son écran d'ordinateur, on a surtout besoin de verticalité sur un pc. D'avoir le maximum de d'affichage des pages web, de pouvoir lire du format A4 sans utiliser les ascenseurs ( les petites barres sur le coté droit qui permettent de faire descendre la page). Mais non ! Il a fallu que des ingénieurs, ou des responsables merchandising décident de nous infliger le 16/10ème pour les écrans d'ordinateur où un format acceptable aurait plutôt été le 10/16ème. D'où les 12 cm inutiles de chaque coté de ce texte si vous avez un écran 22 pouces, ce qui est la norme aujourd'hui. On nous prend vraiment pour des cons.

Mais il y a encore pire ! La sodomie avec la poignée de gravier ! On nous vend le 16/10ème dans les appareils photos numériques ! Il faut savoir que c'est presque antinomique. Le plus important dans un apn, c'est les lentilles. Votre appareil avec un zoom X25 et un capteur 25MP, il vous fera des photos de merde s'il n'a pas de bonnes optiques. Bon avec un zoom et un capteur pareil, vous pourrez entrapercevoir les bactéries sur le caca, mais floues.

Et le format le plus adapté aux optiques (rondes), c'est le carré. C'est ce qui rentre le mieux dans un rond. Plus le rapport entre la hauteur et la largeur est élevé, plus il y aura de déformation sur les angles. Et à qualité de photo équivalente, il faudra un appareil beaucoup plus gros. Bref, ca va à l'encontre du progrès dans la photo. Olympus et quelques autres marques ont d'ailleurs adopté toute un gamme d'objectifs 4/3 en lieu et place du 3/2. Et Ricoh propose le format 1/1 sur une bonne partie de ses appareils.

mercredi 25 mars 2009

"31 songs" de Nick Hornby.

J'aurai du me mefier ! 2 euros sur ebay et je deviens propriétaire de ce livre. Non que ce livre ne soit pas bon - encore que - mais ce n'est pas un roman. C'est l'inventaire des 31 chansons préférées de Nick Hornby. Passionnant !

Je ne l'ai même pas terminé. En plus je l'ai acheté en anglais sans le savoir. D'où le prix peut-être. A réserver vraiment aux fans de Nick Hornby, sinon l'interêt est tout de même assez limité.

samedi 21 mars 2009

Catherine Nay sur Europe.

Mon dieu ! Quelle horreur !
Comment l'intérieur peut-il être encore plus moche que l'extérieur ? Ce matin, elle a commenté la mobilisation d'hier sur la baisse du pouvoir d'achat. Elle nous a expliqué que le peuple français, non content d'être le seul du monde à être profondément anti-mondialisation, est aussi le seul à se plaindre de la crise !
Cela viendrait de notre passé révolutionnaire ! Pas du sien ! Elle n'est pas du même monde que nous.
Et elle nous sort des énormités sur le service minimum, les bonus des cadres des entreprises...
C'est puant, moche, snob, de droite très très à droite. C'est vrai qu'avec ses fréquentations, son environnement de travail , son mari, on ne s'attend pas à ce qu'elle se préoccupe des soucis bassement matériels des français.
Et puis, comment arrive-t-on à faire de la radio avec une voix pareil. La chirurgie esthétique n'existe pas encore pour la voix. Heureusement d'ailleurs, parce quand on voit ce qu'elle a fait avec son visage... On dirait un frère Bogdanov. Surement que son véritable visage de femme de 65 ans serait plus avenant que ce morceau de plastique qui le remplace.
Le podcast n'est pas encore en ligne. Dommage !
J'écoute habituellement une autre radio le matin. Hop ! j'y retourne. Bye bye Europe 1.

vendredi 20 mars 2009

"Portrait du Gulf Stream", d'Erik Orsenna.

Entre Erik Orsenna et moi, ça a débuté il y a une vingtaine d'années, à l'époque de "L'exposition coloniale", roman qui a reçu le prix Goncourt en 1988. Comme quoi, il peut être décerné à de bons romans de temps en temps. A l'époque, j'étais au lycée à Laon en 1ère. Ma prof de français de l'époque, Madame Cani nous demandait de lire des livres parmi une grande liste de titres qu'elle nous fournissait, puis de faire une fiche de lecture sur ces livres. En nous précisant que l'on pouvait également lui proposer des romans qui n'étaient pas sur sa liste en la prévenant à l'avance afin qu'elle puisse lire ces livre et être en mesure de nous noter. Je fais remarquer en passant le grand professionnalisme et de cette prof... Etant en train de finir "L'exposition coloniale", j'annonce à ma prof que je ferai une fiche de lecture sur ce roman, ce qui me permettait de ne pas mire en plus un livre de la liste. Et comme promis, elle le lut. Je ne me souviens pas de la note qu'elle m'a mise mais je me rappelle de son commentaire sur ma copie qui disait en substance : "Vincent, je ne vous remercie absolument pas de m'avoir fait lire ce pénible pavé de plus de 800 pages". Madame Cani, que j'ai vu par hasard dans un journal télévisé sur France 3 est docteur en littérature, chargée de cours à l'université de Clermont -Ferrand, spécialiste de la littérature de jeunesse et l'auteur, entre autre, d'un essai sur Harry Potter, ne partageait donc pas mon amour naissant pour Erik Orsenna.

mardi 3 mars 2009

"Un homme presque parfait", de Richard Russo.

Encore une découverte chez 10/18 dans la collection "Domaine étranger", décidément une formidable source de bonnes surprises. Richard Russo est un écrivain américain né en 1949 dans l'état de New York. Titulaire d'un doctorat de philosophie et d'un Master of Fine Arts, il devient professeur de littérature avant de se consacrer exclusivement à l'écriture au milieu des années 80. "Un homme presque parfait" est son premier roman traduit en français. Il a été adapté au cinéma avec notamment dans les rôles principaux Paul Newman et Melany Griffith. Mais c'est avec son roman "Le déclin de l'empire Whiting" (2002), lauréat du prix Pulitzer, que Richard Russo commencera à se faire connaitre en France. Et c'est avec ce dernier que j'ai découvert cet auteur. Cet auteur malheureusement peu prolixe. Un livre tous les 5-6 ans, c'est pas tout à fait Balzac...

mercredi 18 février 2009

"Prenez soin du chien", de J.M. Erre.

Une sacrée petite découverte ! Ce premier roman publié en 2006 de J.M Erre (pseudo ?), professeur de français dans le sud de la France est assez surprenant. Alors qu'a paru son second roman en 2008, "Made In China", cet auteur reste encore dans l'anonymat pour le grand public. Il est quasi-absent de la scène médiatique et il est impossible de trouver ne serait-ce qu'une photo de lui ( Ce qui, finalement, ressemble tout de même beaucoup à une stratégie de communication bien étudiée). Par contre, il bénéficie d'un énorme bourdonnement sur internet (désolé ! le mot "buzz" m'insupporte vraiment) et la critique est, dans son ensemble, plutôt très positive.

"Prenez soin du chien" est un roman construit autour du journal intime de deux personnages principaux, Max Corneloup qui écrit des romans-feuilletons pour la radio et Eugène Ruche, peintre sur oeuf ( sic ). Ces deux personnages habitent dans la même résidence, l'un en face de l'autre, et vont se persuader mutuellement qu'ils sont espionnés l'un par l'autre. On va ainsi découvrir la vie de l'immeuble et de ses habitants, qui va être chamboulée par des meurtres et les mésaventures rocambolesques des occupants.

dimanche 8 février 2009

"L'oeil du silence", de Marc Lambron.

Ça m'apprendra à ne pas me renseigner sur un livre avant de l'acheter. Si j'avais lu que "L'oeil du silence" était une biographie romancée de Lee Miller, je me serais peut être méfié. Les biographies, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Par contre, je n'ai rien contre Marc Lambron en particulier, j'avais même plutôt bien aimé son roman "Etrangers dans la nuit". Mais "L'oeil du silence" est un exemple presque parfait de ce que j'appelle l'auto-branlage-de-nouilles d'une certaine littérature française.

Quelques mots sur l'histoire. Un étudiant français est amené à faire la traduction des mémoires d'un journaliste américain à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le journaliste, David Sherman est chargé par le magazine Life de couvrir la libération de Paris en 1944. A Paris il rencontre Lee Miller, mannequin et photographe pour le magazine Vogue. Ils vont tomber amoureux l'un de l'autre et convaincre leurs magazines respectifs de partir couvir ensemble l'avancées des forces américaines en direction de Berlin.

samedi 3 janvier 2009

"A propos d'un gamin", de Nick Hornby.

Bon, il faut bien être honnête de temps en temps : quand on ouvre un livre de Nick Hornby, on sait par avance qu'on ne sera pas plus intelligent, ni plus cultivé quand on le refermera. Mais, nom de dieu! Qu'est-ce que l'on se marre! Et c'est déjà pas mal. En plus, Sarkozy ne nous a pas encore interdit de rire ! Donc, j'ai ouvert "A propos d'un gamin" dans le seul but de passer un bon petit moment sans me prendre la tête.

Nick Hornby est né en Grande-Bretagne. Journaliste et enseignant, il a décider dans les années 90 de se consacrer uniquement à l'écriture. La plupart de ses romans sont des succès d'édition et trois d'entre eux font l'objet d'une adaptation cinématographique ( dont ce roman, sous le titre "Pour un garçon" ).

L'histoire a deux "héros" : Will et Marcus.

Will a 36 ans. Il passe ses journées à ne rien faire. Il n'a pas besoin de travailler car son père a jadis écrit une chanson de Noël mievre à souhait et Will vit des royalties. Il occupe ses journées à écouter Nirvana, a regarder la télé, à sortir en boite de nuit, à s'acheter des vêtements à la mode, à draguer des filles qu'il ne veut surtout pas revoir une deuxième fois. Bref une vie d'adolescent attardé.

"Si c'est un homme", de Primo Lévi.

Bon, là on sort un peu du cadre du roman mais on reste tout de même dans la littérature. Ça fait un moment que j'ai acheté ce livre et que je veux le lire, mais j'ai reculé souvent le moment car je savais que la lecture serait difficile.

Primo Levi est un chimiste italien né en 1919 à Turin, devenu écrivain après avoir été déporté à Auschwitz III. Écrire "Si c'est un homme" est pour lui une question de survie. Le livre est sorti en 1947 dans une toute petite maison d'édition. Il se vend à 1500 exemplaires seulement, et c'est en 1958, plus de dix ans après, lorsqu'une grande maison d'édition décide de publier "Si c'est un homme" que les ventes décollent enfin. Primo Lévi tient à superviser lui-même les traductions étrangères. Depuis lors, le livre n'arrêtera plus de se vendre énormément ( 29 ème place dans les ventes poches de la Fnac cette semaine. Pas sur que son presque homonyme Marc Levy vendra encore autant de ces livres dans 60 ans !!!).