lundi 10 août 2009

"Sauvez Hamlet !", de Jasper Fforde.

Jasper Fforde est un écrivain britannique né en 1961. "Sauvez Hamlet !" est le quatrième épisode des aventures de Thursday Next, détective littéraire à la Jurifiction. Son travail est de veiller à ce que les oeuvres littéraires se déroulent comme prévu par leurs auteurs. Mais elle décide de revenir dans la vie réelle pour s'occuper de son fils Friday.

Elle fait l'erreur de ramener Hamlet, qui a besoin de savoir comment son personnage est perçu dans la vraie vie, et de le loger chez sa mère. Il va flirter avec Lady Hamilton tandis qu'en son absence, un coup d'état se fomente dans le royaume du Danemark. Thursday Next apprends par son père, qui travaille dans les Chronogardes ( qui ont la possibilité de naviquer dans le temps ) qu'un très efficace tueur à gage va essayer par trois fois de l’éliminer. En même temps, elle doit s'occuper de Yorrick Kaine, un dictateur venu d'une obscur roman de seconde zone va essayer de s'emparer du monde entier. Un étrange saint du XIII ème siècle lui annonce que si l'équipe locale de Swindon pert le derby de Cricket, le plan de Yorrick Kaine va réussir. Elle doit donc reprendre en mains l'équipe de bras cassés de cricket de Swindon. Elle doit aussi retrouver son mari qui a été éradiqué par Goliath...

"La route", de Cormac McCarthy.

Un auteur que je connaissais pas malgré la très bonne réputation dont il jouit. J'ai attendu la sortie en format poche pour l'essayer. Cormac McCarthy est un écrivain américain né en 1933. Relativement peu productif concernant son oeuvre ( une dizaine de roman en 45 ansde carrière ), il est également peu prolixe avec les médias. Sa dernière oeuvre, "La route" est un succès mondial et il a obtenu notamment le prix Pulitzer étranger. Il est adapté au cinéma.

"La route" est une tranche de vie d'un père et de son fils. Suite à l'apocalypse, survenu deux ou trois ans plus tôt, il ne reste presque plus rien sur terre. On ne sait pas ce qui sait passé. La planète est recouverte de cendres. Ils restent quelques hommes vivants. Mais le père et le fils fuient les autres, avec pour seules possessions, un caddie et les quelques outils qu'il ont glanés ici et là. Il y a un pacte entre eux deux. Ils doivent rester des êtres humains "bons". Car les autres rodent à la recherche de nourriture, n'hésitant pas à sombrer dans la barbarie, voir le cannibalisme pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Certains affament des esclaves, des enfants, créent des groupes pour être plus fort.

dimanche 9 août 2009

"La femme du Vème", de Douglas Kennedy.

Douglas Kennedy, y'a pas à dire : il a une tête de mec sympa. Il est américain, personne n'est parfait, mais il aime bien la France. Il parle d'ailleurs admirablement bien le français. Depuis ses débuts dans l'écriture il y a une dizaine d'année, chacun de ses romans est un best-seller ( "L'homme qui voulait vivre sa vie", "Les charmes discrets de la vie conjugale"...). Et bien pourtant, je n'accroche pas.

Ses romans sont en général assez prenants, on a du mal à les poser pour faire autre chose, mais à chaque fois, c'est pour moi une décéption. "La femme du Vème" n'echappe pas à la règle. et je pense que c'est le moins bon de ses romans.

Harry Ricks, un professeur d'université américain débarque en France seul, sans boulot et sans un sou. Après quelques mésaventures rocambolesques, il se retrouve dans un loué sordide à faire un boulot louche. Il est au fond du trou. A ce moment, il fait la rencontre d'une femme dont il tombe amoureux. Mais il ne doit la voir que deux fois par semaines, à 17h00, et pour deux heures seulement. Depuis cette rencontre, des événements inattendus surviennent...