samedi 16 juin 2012

"Une prière pour Owen", de John Irving.

La première chose que je fais  après avoir lu la dernière phrase d'un roman, c'est de noter sur la première page le mois et l'année de cette lecture. Alors que je relis assez souvent des romans que j'avais apprécié, quelle surprise de lire sur la première page d'"Une prière pour Owen" : 12/93. Presque vingt ans depuis ma dernière lecture de ce roman. Mais il y a une raison à cela. La fin de ce roman est tellement marquante que cela ne me disait rien de le relire alors que je me remémorais très précisément ce qu'il s'y passait dans les dernières pages. Mais je m'y suis tout de même replongé.

Je ne vous présente plus John Irving, je l'ai déjà fait plusieurs fois. Ce célèbre écrivain américain, quand il explique sa façon d'écrire, nous dit que lorsqu'il commence la rédaction d'un roman, il sait comment celui-ci finit exactement et même qu'il connait quasi-textuellement les dernières phrases de ce livre. Dans "Une prière pour Owen", on a la démonstration que c'est vrai. Tout le récit et le comportement des personnages sont dictés par la fin du roman.