jeudi 7 mars 2013

"Barbe bleue" d'Amélie nothomb.

Bon, Amélie Nothomb, j'avais laissé tomber, déception après déception. Le dernier que j'avais lu en date, "Robert des noms propres", m'avais même, fait me demander si c'était pas complètement du foutage de gueule. Mais, la critique était globalement plutôt assez bonne ( comme souvent d'ailleurs ). Mais, méfiant, je me le suis fait prêter plutôt que l'acheter.

Sage décision ! 160 pages écrites en énorme, l'équivalent de 80 pages normales. A 1 euro les cinq pages, je m'attends à en prendre plein le cerveau. 


L'histoire en deux mots : Saturnine cherche un appartement à Paris et tombe sur une annonce plus qu'alléchante : un 40 m² en plein Paris pour 500 euros par mois. Le propriétaire des lieux et occupant du reste de l'appartement, Don Elemirio Nibal y Milcar, un homme riche, la prévient qu'il y a dans l'appartement une chambre noire et que la seule condition à la colocation est que Saturnine ne mette pas les pieds dans cette pièce. Saturnin apprend que les huit précédentes colocataires ont disparu.


Que dire ? Comme d'hab. Des noms de personnages ridicules, des hommes méchants et des jeunes filles, des dialogues qui se veulent profonds mais qui sont à mourir de rire tant ils sont vides. 

Amélie Nothomb c'est le négatif littéraire de John Irving. Des romans courts, dont on a l'impression que l'auteur commence la rédaction sans connaître la direction à suivre. Et l'on se retrouve avec une fin qui frise le ridicule. Enfin non, qui ne frise pas, qui tape en plein dedans, en fait.

J'attends vraiment qu'Amélie nous sorte un roman plus profond, plus intelligent, moins baclé que ce qu'elle nous rabâche chaque année.


1 commentaire:

PhD a dit…

Je suis bien d'accord...