jeudi 15 mars 2012

"Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre" de Brock Clarke.

Un auteur que je ne connaissais pas. Je me baladais dans une librairie, c'est le titre du livre qui a attiré mon œil. Un titre prometteur et décalé sur le devant, je retourne le livre et lis la quatrième de couv' : l'histoire a l'air sympa et un critique du Figaro Magazine déclare que ça ressemble à du John Irving. Bref, je flaire la bonne affaire et je le mets dans mon cabas.

L'auteur, Brock Clarke a la quarantaine et il est l'auteur de 5 romans. "Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre" est son quatrième et a été un succès. Il est américain, vit dans le Maine et enseigne la littérature. Il possède un site internet, en anglais uniquement.

L'histoire est celle de Sam Pulsifer. A 18 ans, ce jeune homme a réduit accidentellement en cendres la maison d'Emily Dickinson a Amherst, une petite ville du Massachussets. Malheureusement, il va par la même occasion brûler vif le couple de guides de la maison qui étaient en train de copuler dans un lit. Sam Pulsifer va donc être condamner à dix ans de prison.


A sa sortie, Sam reprend ses études, trouve une femme et fait deux enfants. Il n'a rien dit à sa femme de son passé d'incendiaire et donc quand un certain Thomas Coleman, le fils du couple mort dans l'incendie vient le menacer chez lui, Sam pressent que les ennuis commencent. Alors quand les maisons d'autres écrivains célèbres commencent à s'embraser, Sam va faire un coupable en puissance. Il ne lui reste qu'une chose à faire : mener l'enquête.


Ce livre a été pour moi une énorme déception. Je trouve que l'idée de départ était originale mais le développement est catastrophique. Alors que Sam aurait pu être un personnage attachant, on a l'impression que c'est un neuneu. Le livre n'est qu'un amoncellement de situations absurdes qui laissent penser que cela a été jeté comme ça au hasard des pages. Un jour son père est handicapé et plus le lendemain. Il quitte sa femme à cause d'un mensonge de Thomas sans chercher à s'expliquer. Les policiers le suspectent sans l'interroger, les dialogues sont sans queue ni tête... Tout est totalement absurde et j'ai horreur de ça.

C'est le genre de livre que j'ai énormément de mal à finir. Il a fallu me forcer. Je reconnais quelques qualités, comme l'originalité de l'histoire, ou l'écriture plutôt agréable de Brock Clarke. Mais l'absurde, ce n'est pas mon genre. Et pour le critique du Figaro qui y voit du John Irving...

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