jeudi 20 juin 2013

"oh...", de Philippe Djian.

Le bilan que je fais de ce que je connais de Philippe Djian est plutôt dans le genre mitigé. J'avais aimé "Impuretés" et pas du tout "Assassins". "Oh...", son vingt cinquième roman ( le vingtième si l'on considère les six volumes de "Doggy Bag" comme un seul). Il a obtenu le prix interallié en 2012 (Mais bon ! Zeller, d'arvor et Beigbeder aussi...).

Dans ce roman, Djian se met dans la peu d'une femme, Michèle, qui va connaitre quelques semaines mouvementées. Elle se fait violer, chez elle par un inconnu. Son père, un tueur de masse est en train de mourir en prison. Sa mère qui a connu des périodes de prostitution s'installe avec un homme de 40 ans son cadet. Son fils a décidé de s'installer avec une fille de 100 kg dont il veut reconnaître le fils et dont le père naturel croupi dans une prison pour trafic de droque. ses deux derniers (son fils et sa mère vivent plus ou moins à ses crochets). Michèle entretien une relation avec le mari de sa meilleure amie.


Voilà ! c'est chargé ! Et donc "oh..." nous conte les quelques semaines pendant lesquelles toutes ses situations se nouent et se dénouent. On entre directement dans le vif du sujet avec le viol de Michèle, qui n'a d'ailleurs pas l'air de la traumatiser plus que ça et les situations s’enchaînent les unes après les autres.


Je reste assez dubitatif sur ce livre. Je ne peux pas dire qu'il m'a pesé de le lire, mais je n'y trouve rien non plus de particulièrement réjouissant. Le style, lui m'a déplus car les situations s'enchaînent les unes derrière les autres de façon quasi improbables et l’écriture me parait particulièrement plates avec une absence de descriptions, une absence de chapitres, une absence de transitions.

Pour être honnête, j'ai eu un peu l'impression d'un dégueulis littéraire. Le mot dégueulis est un peu fort et à prendre dans le sens d'un flot ininterrompu. Et puis c'est trop plat. Mais je réessaierai encore un Djian ou deux pour me faire une idée plus complète de l'auteur.

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