vendredi 15 février 2013

"Une semaine de vacances", de Christine Angot.

Première lecture d'un roman de Christine Angot. Il a fallu que je me pousse un peu au cul tant le personnage ne m'était pas sympathique. Christine Angot est une écrivaine française née en 1959 à Chateauroux. "Une semaine de vacances" est son 17ème et dernier roman en date. Ses premiers ouvrages n'ont pas rencontré leur public et c'est à partir de son septième roman, "L"inceste" que Christine Angot commence à se faire connaître, notamment grâce à son goût pour la provocation et grâce à ses interventions à la télé pour le moins minables.

Après des romans dont les ventes sont de plus en plus à la baisse, Christine Angot revient avec "Une semaine de vacances" à ses premières amours : l'inceste et la provocation. Elle a un site officiel : ici


Ce roman très court, 130 pages ressemble plus à une nouvelle. il s'agit d'une suite de scènes de sexe entre un père et sa fille. Voilà pour l'histoire. Rien d'autre qu'une description très précises de diverses positions et situations entre les deux protagonistes.

On ne connaît pas les personnages. On n'apprend rien d'eux, on ne sait pas se qu'ils pensent, ce qu'il ressentent. un absence totale de style : une prose froide, descriptive, une ponctuation sommaire. Quand je vois que certains critiques parlent de génie littéraire... Chez Houellebecq, on peut dire que son absence de style est un style en lui-même. Chez Angot, j'ai envie de dire que son absence de style est... une absence de style.


Bref, je n'ai aimé ni le fond ni la forme. Cela me parait bien simpliste et racoleur. C'est quand même dommage qu'un ouvrage sur l'inceste soit aussi plat et donne aussi peu à réfléchir.


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