mercredi 14 mai 2014

"Solo, une nouvelle aventure de James Bond", de William Boyd.

Si un jour on m'avait dit que je lirai un James Bond, je n'y aurai pas cru. Et bien, c'est fait ! Pourtant, si il y a une chose que je n'aime pas, ce sont les romans d'espionnage en général, et les James Bond en particulier. Mais bon ! là, c'est un peu particulier, c'est William Boyd qui régale. Douzième roman de Boyd, paru en France en 2014, après les trois précédents ("La vie aux aguets", "Orages ordinaires" et "L'attente de l'aube") qui m'avaient un peu laissé sur ma faim.

"Solo" est environ le cinquantième roman de James Bond. Ian Flemming a écrit les 12 premiers, puis se sont succédé plusieurs écrivains après la mort de celui-ci. C'est le premier écrit pas William Boyd.


On se retrouve en 1969, en Angleterre. James Bond fête seul son quarante cinquième anniversaire au Dorchester. Il a rendez-vous quelques jours plus tard avec M pour sa prochaine mission. Il doit partir au Zanzarim, un pays d'Afrique occidentale en pleine civile. Il y a été trouvé du pétrole en énorme quantité dans les sous-sols d'une partie du pays, qui a décidé de faire sécession pour devenir la République Démocratique du Dahum, et profiter seule des richesses pétrolifères. Malgré le peu de moyen et l'amateurisme de l'armée du Dahum, composée en partie de mercenaires, le Zanzarim ne parvient pas à remettre pied sur cette partie de son territoire, dirigée par un génial stratège, le Général Solomon Adeka.


Le royaume britannique a pris parti pour le Zanzarim et souhaite que James Bond parte au plus tôt au Dahum pour affaiblir cette entité. Sous couvert d'une agence de presse, James Bond se rend donc au Zanzarim et organise une fois sur place, son passage au Dahum. Ayant quasiment atteint son objectif, James Bond se prépare à s'exfiltrer du Dahum quand il est agressé et laissé pour mort par son contact sur place.


De retour au pays, James Bond est en convalescence et petit à petit commence à s'organiser dans sa tête un scénario de vengeance. Convaincu qu'il a été manipulé par certains, Bond prend des jours de congé et décide de découvrir la réalité de cette affaire, mais sans l'appui des services secrets. Il part en campagne "solo".

Je ne sais pas ce qu'en penseront les fans de James Bond, mais moi, je n'ai pas aimé du tout. William Boyd nous a dépeint un James Bond qui a une vieille Bentley et qui hésite à acheter une Jensen Interceptor, qui fait refaire sa maison, qui commence à s'interroger sur son âge...La volonté de revenir à un James Bond plus humain est louable, mais un 007 sans voiture de sport, sans gadgets pour éliminer les ennemis, bof pour moi. L'intrigue est moyenne. Je m'attendais au moins à un peu d'humour anglais. Pas une larme.


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