Voici un livre acheté un peu au hasard. David Safier est un journaliste, scénariste et romancier allemand, né en 1966 à Brème. "Sors de ce corps, William !" a paru en 2010. C'est le troisième et avant dernier livre de l'auteur.
Le personnage principal, Rosa a une vie plutôt terne depuis deux ans. Elle a un metier qui ne lui plait absolument pas, l'homme de sa vie, Jan, l'a quitté il y a deux ans alors qu'il l'a surprise en train d'embrasser un prof de sport, et elle ne se supporte guère physiquement. Elle a perdu confiance en elle et ses piteuses tentatives pour essayer de récupérer Jan se soldent par des échecs, surtout que Jan a annoncé ses fiancailles avec une fille parfaite, Olivia.
Alors qu'elle sort au cirque avec le prof de sport pour se changer les idées, elle est marquée par le numéro d'un hypnothiseur, Prospéro. Celui-ci est capable de soigner en renvoyant les gens dans le passé à la découverte de leur personnalité. Rosa décide de tenter l'expérience et se retrouve quelques siècles plutôt, en Angleterre, dans la peau de William Shakespeare !
Shakespeare qui n'a pas encore rencontré le succès et qui a divers problèmes : il doit sauver l'Angleterre, se battre en duel avec un mari cocu, et a promis par lacheté à une gamine de la deflorer la nuit suivante. Rosa va donc prendre le contrôle du corps de Shakespeare sans savois d'abord de qui il s'agit. Puis va pouvoir peu à peu communiquer avec l'esprit de Shakespeare.
Bon, l'idée de départ est pour le moins farfelue, mais je m'attendais tout de même à tout autre chose. Le sujet se prète à toute sorte de situations loufoques et l'auteur reste en permanence sur le ton de l'humour. Malheureusement, l'humour est souvent assez potache et n'a pas réussi à me dérider. De plus, un peu de finesse et de justesse historique n'auraient pas fait de mal.
Le livre est très facile d'accès et se lit en une journée ou deux. Mais je trouve que le sujet est vraiment mal traité. Les intrigues sont mal ficelées, on sait déjà comment tout cela va se finir. J'ai l'impression d'un roman mal maitrisé par son auteur qui pour masquer un manque de profondeur, s'est laisser aller dans le loufoque. Dommage !
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