samedi 10 août 2013

"Une fille, qui danse", de Julian Barnes.

Julian Barnes fait partie d'un groupe d'écrivains britanniques dont j'ai adoré lire les livres. Mais depuis quelques temps, je suis plutôt déçu ou moins emballé par les productions de ces auteurs, que ce soit William Boyd, Jonathan Coe, ou Davis Lodge. Après quelques romans intéressant comme "Love, etc" ou "Dix ans après, je trouve que Julian Barnes avait atteint la maturité avec "Arthur et Georges". C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai entamé "Une fille, qui danse".


Roman beaucoup plus cours que son précédent, "Une fille qui danse" a pour personnage principal Tony Webster, un paisible retraité. Tony Webster est un peu à l'heure du bilan de sa vie et il porte un regard peu flatteur à son existence, qu'il qualifie de moyenne. Divorcé, un peu désœuvré, son existence va être secoué par un drôle de testament. La maman de Véronica, son amour de jeunesse, lui lèque le journal intime du meilleur ami de lycée de Tony, Adrian.

Cet héritage va alors être le prétexte à un retour dans le passé. L'Angleterre des année 60, le lycée, la bande de copains avec lesquels il avait des discutions sur la littérature ou la musique, sa petite copine de l'époque, Veronica et surtout l'apparition au sein de leur petite bande d'Adrian. Tony va alors essayer de déterrer ses vieux souvenirs à la lumière d'éléments nouveaux découverts dans le journal d'Adrian.


Julian Barnes a écrit un roman plus intérieur que d'habitude. L'écriture est toujours aussi gracieuse mais l'histoire est somme toute assez plate. Il n'y a plus cette petite pointe d'ironie que l'on retrouvait dans chacun de ses romans. Je me suis un peu ennuyé...


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