"Les femmes" de T.C Boyle.

T.C Boyle fait partie des auteurs que j'adore et dont je me réserve la lecture pour mes vacances d'été. Un bouquin de T.C Boyle, c'est bien, mais un bouquin de T.C Boyle sur une terrasse au soleil avec un verre de rosé-pamplemousse, c'est encore mieux.

Tom Coraghessan Boyle est un écrivain américain ayant déjà une vingtaine de romans et recueils de nouvelles à son actif. Atypique, il cultive une attitude très rock 'n' roll. Il est professeur de littérature et est très proche de son lectorat. Il fait beaucoup de lectures publiques et converse avec ses lecteurs par le biais du forum de son site internet. Beaucoup de ses romans sont des best-sellers et à titre personnel, je classerais  "Au bout du monde", dans mon Top 20 de tous les temps. Ses romans sont souvent basé sur des thèmes très serieux ( immigration, pauvreté, écologie, usurpation d'identité...) mais traités avec beaucoup d'ironie.

"Les femmes" est son douzième roman. Comme T.C Boyle l'a déjà fait par le passé ( "Aux bons soins du Docteur Kellogs", "Riven Rock" ou "Le cercle des initiés" ), il y raconte la vie romancée d'un personnage réel ayant eu une vie spectaculaire. Dans "Les Femmes", il s'agit de Franck Lloyd Wright, célèbre architecte américain ayant eu une vie pour le moins très animée.Le récit commence en 1932 quand le jeune Tadashi Satos, un jeune architecte japonais débarque à Taliesin West, l'immense propriété de Franck Lloyd Wright au fin fond du Wisconsin, pour devenir apprenti. Tadashi va alors raconter la vie de son maitre et découvrir que la vie à Taliesin se partage en deux partie : le travail comme architecte et la participation à la communauté qu'a organisé Franck Lloyd Wright autour de lui et dont il est le patriarche, le génie, le centre et le tyran.

Le roman, comme souvent avec T.C Boyle est long. Les personnages sont dépeints avec minutie. Le style est alerte. Le roman est basé sur la réalité mais le tout est légèrement romancé, notamment au niveau des dialogues. Comme souvent dans l’œuvre de T.C Boyle, le sujet le touche de plus ou moins près. Pour "Les femmes", T.C nourrit un réel intérêt pour l'architecture de de Franck Lloyd Wright, au point d'habiter une des maisons réalisée par le maitre.

J'ai été légèrement déçu à la lecture de ce livre. Tout d'abord parce que le sujet ne me semblait pas particulièrement emballant. Ensuite parce que je m'attendais à mieux . Il y a tout de même des longueurs. Pour résumer, "Les femmes" est un bon roman mais un "Boyle moyen".