lundi 19 décembre 2011

"Polichinelle" de Pierric Bailly.

A la sortie de "Polichinelle", je ne me rappelle plus exactement si j'avais entendu Pierric Bailly parler de son roman ou si c'était une tierce personne qui en parlait, mais toujours est-il que je m'étais dit qu'il faudra que je le lise un jour. A l'époque tout le monde faisait de ce roman UN des livres de la rentrée. Et donc je l'avais noté dans ma liste de livre à acheter. Bon, c'est fait ! Malheureusement...

Pierric Bailly est un jeune écrivain français et "Polichinelle" est son premier roman. L'action ( le terme "action" est peut-être un peu fort ) se déroule dans le Jura. Une bande de jeunes désabusés passe un été entre alcool, musique, joints et bagarre avec une bande rivale dans une petite ville ( Bon, voilà pour le volet action du roman ! ). Pas de quoi sauter au plafond, à priori. Mais, alors, me direz-vous, pourquoi a-t-on tant parlé de ce livre à sa sortie ? Et bien c'est parce que le ton du livre, lui, a quelque chose de particulier. C'est un écriture très vivante : ça fuse, ça rappe, ça déroute, ça invente des expression, ça utilise de l'argot, ça déménage... Alors certes le style de ce roman est peu commun et mérite de l'attention. C'est un bon début diront certains. Mais quoi d'autre ?

Pas grand chose, malheureusement.  Le style est alerte mais devient lassant à la longue, surtout qu'il n'est au service de rien du tout. On retombe dans ce qui est pour moi le plus gros défaut de la littérature française : le regardage de nombril ( ou branlage de nouille ).




Ceci étant, c'est un premier roman et il donc faut relativiser un peu. Pierric Bailly a éditer un deuxième roman, "Mickael Jackson". Je ne vais pas me jeter pour aller l'acheter mais je pense que si l'occasion se présente de le lire sans bourse délier, je le ferai.

Aucun commentaire: