lundi 29 octobre 2012

"Les témoins de la mariée", de Didier Van Cauwelaert.

Et bien ! Ça faisait belle lurette que je n'avais pas lu un roman de Didier Van Cauwelaert ! Alors que plus jeune, je dévorais chacun de ses romans, je m'étais lassé un peu avec le temps.

Didier Van Cauwelaert est un écrivain, dramaturge et cinéaste français né en 1960 à Nice. Il est l'auteur à 52 ans d'une bonne trentaine d'ouvrages, dont au moins vingt cinq romans. Gros vendeur de livres, il est aussi le lauréat de nombreux prix littéraires, dont notamment le prix Goncourt en 1994 pour son roman "Un aller simple".

"Les témoins de la mariée", c'est l'histoire de cinq potes et de la future femme de l'un d'eux. Marc Hessler est photographe mondialement connu, réclamé par les riches, les célèbres et les puissants. Ayant fait fortune, il en fait profiter allègrement ses quatre amis :  Marlène est devenue galeriste grâce à lui, Jean-Claude dirige un hôtel de luxe  dont il est actionnaire, Lucas défend la cause tibétaine après avoir arrête sa carrière de journalisme et Hermann, alias "Bany", est une sorte d'homme à tout faire, s'occupant de ses affaires, de ses résidences et de sa collection de voitures anciennes.



Alors que Marc collectionne aussi les liaisons sans lendemains avec les plus grands mannequins de la planète, il annonce qu'il va se marier avec un chinoise de 19 ans qu'il a rencontrée lors de son dernier voyage en Chine. Mais la veille de l'arrivée de Yun-Xiang, Marc se tue en voiture. Les quatre amis vont alors décider dans un premier temps d'accueillir l'ex-future mariée en repoussant au maximum le moment de lui annoncer la mort de Marc.


Alors qu'ils attendent une chinoise fade qui vient uniquement pour profiter de la fortune de Marc et pour quitter la Chine et son avenir gris, les quatre amis vont voir débarquer une véritable tornade en la personne de Yun-Xiang. Et c'est eux quatre qui pourraient bien changer de vie grâce à une petite chinoise.

Le moins que l'on puisse dire est que ce roman se lit très vite. Van Cauwelaert n'a rien perdu de son sens de la narration et de son humour. Le style est assez enlevé et vif : on ne s'ennuie pas une minute. Les personnages sont assez attachants et chacun a une personnalité et une histoire bien différente malgré les liens qui les unissent.

C'est un roman que je recommanderais pour les vacances, sur la plage par exemple. On ne se prend pas la tête avec. Et c'est à mon goût aussi le défaut principal du livre. Il manque un peu de profondeur.

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